Avi Shoshani
Co-Fondateur & Consultant artistique
Le Festival est né du rêve de deux hommes : Martin Engstroem et moi-même. Nous étions un peu naïfs et nous croyions à l’époque que nous pouvions créer un monde sans contrainte : nous rêvions de sommets.
Nous nous sommes rendu compte dès le départ que la réalité pouvait nous faire tomber. Mais après 30 ans d’efforts incessants, je peux humblement dire que le Festival d’aujourd’hui n’est pas loin de notre rêve initial. Le plus beau, c’est que nous continuons à rêver et que nous cherchons toujours à nous réinventer.
Nos 30 années d’expérience nous ont permis de croire qu’en dépit de l’horrible réalité du 21e siècle, nous disposons encore d’un espace suffisant pour rêver en musique. Avec le Festival, nous avons l’intention de continuer à rêver. Et nous sommes convaincus de l’importance que nous apportons au monde.
Le principal trait de mon caractère:
La sincérité
Mon principal défaut:
C’est un secret ! – J’essaie toujours de cacher mes défauts
Ma principale qualité:
La sincérité
Mes héros dans la fiction:
Hamlet, Cordélia, Don Quichotte, Werther, Charlotte, Faust, Nathan le Sage, David Copperfield, Agnes Wickfield, Stempenyu, Rachel, Tevye le laitier et ses filles, Leo Rafalesko, Rosa Spivak, Filipp Preobrazhensky, le Maître, Margarita Nikolaevna, Hannah Greenbaum, Michael Gonen
Mes héros dans la vie réelle:
Simon bar Giora, Rabbi Akiva, Simon bar Kokhba, Ivan Mazepa,Tadeusz Kościuszko, Eliezer Ben-Yehuda, Emmeline Pankhurst, Theodor Herzl, Mykhailo Hrushevsky, Winston Churchill, Vladimir Jabotinsky, Solomon Mikhoels, Irena Sendler, Rosa Parks, Mordechai Anielewicz, Andrey Sakharov, Elie Wiesel, Vaclav Havel, Vasyl Stus, Merab Kostava, Yonatan Netanyahu, Natan Sharansky, Jan Palach, Anna Politkovskaya, Alexey Navalny, Volodymyr Zelensky, Vladimir Kara-Murza, Ilya Yashin
Ma nourriture et boisson préférées:
Khachapuri, khinkali, basturma, agneau à l’ail, sushi, mozzarella di buffala, foie haché, tafelspitz, kaiserschmarrn, sachertorte
Ce que je déteste par-dessus tout:
Le communisme, le fascisme, le nazisme, la théocratie – tout ce qui va à l’encontre de la liberté et de la démocratie
Le don de la nature que je voudrais avoir:
La sagesse
Comment j’aimerais mourir:
Je ne voudrais pas
Ma devise:
« Le chien-loup a raison, le cannibale a tort ».
(Cette citation est tirée du roman d’Alexandre Soljenitsyne « Le premier cercle »)
21.07 | 18:30 | Combins | Récital piano | Evgeny Kissin
Achetez vos billets24.07 | 22:00 | Cinéma | Poésie | Kissin / Smekhov
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MARTHA ARGERICH, EVGENY KISSIN,
THE VERBIER FESTIVAL CONCERTS
Works by
Mozart
Debussy
Ravel
Milhaud
Brahms
Lutosławski
Martha Argerich, Evgeny Kissin : The Verbier Concerts
Linda (50 ans) et sa fille Katherine (11 ans)
découvrent le Verbier Festival pour la première fois.
Bar Avni : Une immense vague de son et d’énergie
Idealab propose des rencontres entre le public et des personnalités qui font bouger le monde de la musique. Cette année, les discussions portent sur le cerveau : l’utilisation de la musique pour traiter les troubles cérébraux et l’entraînement mental pour optimiser nos performances. Première thématique : « Unlocking the Mind’s Potential : Excelling Under Pressure ». La cheffe d’orchestre Bar Avni y dialoguera avec le pianiste Nicolas Namoradze, et le psychologue de performance, Gary Leboff. Entretien avec la maestra.
Bar Avni, vous avez remporté en mars dernier cinq prix au prestigieux concours la Maestra de Paris, dont le Premier Prix. « C’est un long rêve qui se réalise » avez-vous alors déclaré sur scène. À quand remonte votre passion de la direction ?
Je suis un animal d’orchestre. Étant percussionniste, j’ai tout de suite joué dans des formations symphoniques. Le choc de la direction, je l’ai eu très jeune, à 10 ans, grâce au chef Ofer Ein-Habar, une personnalité importante de ma ville natale, très investi dans l’éducation musicale. Il m’a permis de diriger un orchestre junior alors même que je ne savais que battre la mesure. Ce que j’ai ressenti alors, je l’éprouve toujours : sur l’estrade, face à l’orchestre, vous initiez une énorme vague d’énergie qui vous revient aussitôt, décuplée. Sous la forme d’un flot de son et d’énergie : celle que les musiciens donnent en jouant. Ensuite, vous avez la sensation de déplacer cette vague. L’expérience, mentale et physique, ne ressemble à rien d’autre. Elle est incroyable.
L’orchestre est installé en demi-cercle. Le chef referme ce cercle par sa position et reçoit tout. Il ressent aussi le public, même s’il est dans son dos. Le chef est le connecteur entre les musiciens et les spectateurs. Quand tout se passe bien, la vague emporte tout : l’orchestre, le chef et le public.
À côté des concerts que vous donnez à la tête de nombreux orchestres, vous êtes fortement investie dans des projets éducatifs. Est-ce par regret de voir la musique occuper si peu de place chez les jeunes ?
Je ne suis pas nostalgique du passé. Autrefois la musique classique était partout, ce n’est plus le cas. À quoi bon le déplorer ? Je veux vivre dans le présent. Je pense néanmoins que l’expérience de la musique échappe au temps qui passe. Pour ceux qui la vivent, elle reste et restera intense, bouleversante.
Je suis animée par le désir de faire découvrir la musique aux jeunes qui n’en ont jamais eu la chance, d’où le programme pédagogique que j’ai initié avec mon orchestre, les Bayer Philharmoniker. Nous avons mis en place, par exemple, des ateliers de direction dans les écoles. Face à un groupe de musiciens plus âgés qu’eux, les enfants apprennent à s’imposer par leur présence et leur concentration. Ils prennent conscience de l’importance du maintien, du regard, de la transmission. Quand vous dirigez, vous devez exprimer un degré de tension et envoyer un message par votre énergie. Sinon, il ne se passe rien.
J’ai aussi organisé des ateliers de percussions corporelles : les enfants frappent avec et sur leurs mains, pieds, bras, ventre… Ils composent des morceaux avec leur corps. Quand vous proposez des projets éducatifs, le manque d’argent, de temps, ou de personnes pour les mener à bien, vous sont opposés comme autant d’obstacles. J’ai donc mis en place les projets les plus simples possibles, pour qu’ils soient réalisables.
Vous allez participer à l’ideaLab « Unlocking the Mind’s Potential: Excelling Under Pressure ». Quelle est votre expérience personnelle en la matière ?
Je ne veux pas dévoiler les échanges de tout à l’heure, mais il est prouvé, sur le plan énergétique, que le stress nous rend moins bons. La concentration et la performance technique en sont amoindries. Lutter contre la pression ne fait que l’accroitre, en prendre conscience, en revanche, libère. Personnellement, si je suis un peu moins à l’écoute un jour, sous le coup de la pression, je relativise à la fin : « Je suis toujours vivante, j’ai toujours deux pieds, deux mains, un cœur, un cerveau. J’ai malgré tout essayé d’être au top. La vie continue. Je peux recommencer. Et je poursuis dans cette profession si extraordinaire et que j’ai tant de chance d’exercer.
Propos recueillis par Laetitia Le Guay-Brancovan
Valmont, un nom évoquant à la fois la vallée et la montagne.
Sept lettres qui incarnent une alliance exclusive entre la richesse des ressources naturelles et le prestige scientifique. Une marque de cosmétique cellulaire suisse, portée au sommet des marques anti-âge par Sophie Vann Guillon et Didier Guillon. Elle, CEO et créatrice, sublime des formules d’exception. Lui, passionné d’art, bâtit des ponts inédits. Chez Valmont, l’art est une devise et la communication un art en soi.
Fini les beautés plastiques et artificielles, bienvenue aux beautés authentiques et contemporaines. Valmont, expert suisse en cosmétique, a compris que la beauté de demain passe par la santé d’aujourd’hui. Résultat ? Trois marques complémentaires et pionnières : Valmont pour la cosmétique cellulaire, l’Élixir des Glaciers pour des soins d’exception, Storie Veneziane by Valmont pour la haute parfumerie. Des produits novateurs utilisant des ingrédients naturels uniques et des technologies brevetées fondements de soins non-conventionnels.
Valmont redonne de façon immédiate, éclat et jeunesse à la peau. Une nouvelle clientèle devient fidèle, séduite par la cosmétique autant que par l’esprit des trois autres piliers du Groupe : le parfum, l’art et l’hospitalité. Valmont, plus qu’un nom, un véritable art de vivre.
La Maison Valmont Verbier
À Verbier, la magie opère depuis 20 ans. À deux pas des pistes en hiver ou du festival en été, impossible de résister à ce havre de paix et de tranquillité. Ce cocon raffiné marie ingrédients naturels, rigueur scientifique et tradition helvétique, offrant une mise en musique de l’expertise et de la philosophie Valmont à travers des traitements incomparables. Une véritable symphonie sensorielle.
Valmont incarne « the Magician of Touch » et bien plus encore. En cabine, l’expertise anti-âge s’exprime à travers des soins sur-mesure pour le visage et le corps. Des soins essentiels, fondateurs et incontournables, où la peau se métamorphose sous le geste expert du mouvement papillon. Une gestuelle sensorielle signature, un « effet Waouh » indissociable de chaque traitement.
La Maison Valmont offre bien plus que des soins pour la peau. Les soins et rituels s’accompagnent d’une musique personnalisée, une caresse pour l’ouïe composée par le musicien suisse Ripperton. L’atmosphère chaleureuse invite à l’éveil intérieur, artistique grâce aux œuvres prêtées par la Fondation Valmont et olfactif avec les parfums raffinés Storie Veneziane.
Fondation Valmont, l’art en héritage.
Née de la volonté d’ancrer durablement l’engagement artistique du Groupe, Fondation Valmont perpétue la mission de sa maison mère : promouvoir l’art, le beau, le rare. De ses racines elle puise ses valeurs ; qualité, esthétisme, générosité et durabilité ; le ciment d’une immuable quête de transmission.
Exposition actuelle :
Ulysses. We are all Heroes, donne vie à l’esprit de l’épopée homérique L’Odyssée dans le contexte de notre monde contemporain jusqu’au 23.02.25
Fondation Valmont , Palazzo Bonvicini, Venise
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