présenté par

Bien que son Concerto pour piano N° 2 ait été moins bien accueilli que le précédent, Tchaïkovski le considérait comme l’une de ses œuvres les plus abouties. L’écriture pianistique du premier et du dernier mouvement est étincelante. Au centre de la partition, particulièrement original, le langoureux mouvement lent offre des solos de violon et violoncelle si étendus que la partition en devient presque un Triple Concerto. Succès immédiat, la Symphonie N° 5 de Prokofiev a coïncidé avec un dégel des autorités soviétiques à l’égard du compositeur – suggéré, peut-être, par la sérénité du thème initial. Autres références politiques possibles, mais à l’oppression : l’utilisation d’une danse écartée de Roméo et Juliette, dans le Scherzo, où, vers la fin du Finale, la progression implacable d’ostinatos maniaques et mécaniques.
avec le généreux soutien de
Madame Aline Foriel-Destezet