Décrite par Puccini comme sa « meilleure partition », La Fanciulla del West a été achevée en 1910, d’après la pièce de David Belasco de 1905, La fille du Far West – que Puccini a vue lors d’un voyage à New York en 1907 pour les premières au Metropolitan de Madama Butterfly (son précédent opéra) et Manon Lescaut. L’histoire évolue à l’époque de la ruée vers l’or californienne et le triangle amoureux qui en est l’intrigue principale se joue entre le bandit Ramerrez déguisé en Dick Johnson, la chaste propriétaire de saloon Minnie qui tombe amoureuse de Johnson dans l’ignorance de sa véritable identité, et le shérif Jack Rance, qui veut à la fois Minnie et la prime sur la tête de Ramerrez. Après avoir découvert l’identité de Ramerrez, Minnie finit malgré tout par lui sauver la vie à deux reprises : en battant Rance au poker, puis en empêchant les mineurs de le pendre (scène de son aria chargé d’émotion, « Ch’ella mi creda libero », où il les supplie de ne pas dire à Minnie comment il est mort).
avec le généreux soutien de
Madame Aline Foriel-Destezet