« Ce morceau est certainement l’un des plus aimables que j’aie jamais écrit » confie Claude Debussy à propos de sa Rhapsodie pour orchestre et clarinette principale, le 8 décembre 1911, dans une lettre à son éditeur. À l’origine pour clarinette et piano, l’œuvre est une commande de Gabriel Fauré qui, directeur du Conservatoire de Paris, avait besoin d’un morceau de concours. Suivent deux autres pages de musique française : d’Ernest Chausson, le juvénile Andante et allegro pour clarinette et piano juvénile, et la Sonate pour clarinette et piano de Francis Poulenc, composée pour le clarinettiste de jazz américain Benny Goodman. C’est l’une des dernières pages de Poulenc, entre mélancolie, vivacité et humour, cet humour plein de gaîté si caractéristique du compositeur.
Après l’entracte, Martin Fröst nous invite à voyager à travers les siècles, avec des œuvres de son choix, rares ou célèbres, dans des arrangements originaux pour clarinette, contrebasse et piano.