« Il n’est que de jeter un coup d’œil et toute la misère de l‘existence s’évanouit comme par enchantement », s’enthousiasme Robert Schumann quand le Trio N°1 op. 99 est enfin publié, bien après la mort de Franz Schubert.
Composé à la même époque que le Trio N°2 op. 100, rendu célèbre par le film de Stanley Kubrick, Barry Lindon, l’opus 99 tranche en effet par son caractère plus insouciant : un premier mouvement, gracieux, confiant, féminin, un Andante « rempli d’une rêverie pleine de béatitude » (Schumann). Suit un Scherzo dansant, avant l’Allegro vivace final, aux accents de mélodies populaires, qui s’achève sur une coda galopante.
Le Quintette pour piano et cordes de Brahms, dense et magnifique, adopte la structure classique en quatre mouvements. Après un vaste Allegro, un Andante tendre et rêveur, et un Scherzo fantasque, le grand Finale conclut l’œuvre dans un dramatisme croissant.