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VFCO / GÁBOR TAKÁCS-NAGY / KRISTÓF BARÁTI
Depuis sa victoire au Concours Paganini en 2010, le violoniste Kristóf Baráti est un des solistes les plus recherchés de sa génération. En plus du Deuxième Concerto de Paganini, qui comporte la fameuse « Campanella », il se plonge ici dans l’univers d’Alexey Shor, au raffinement mozartien. L’ultime Symphonie de Brahms complète ce programme.
Programme
NICCOLÒ PAGANINI (1782-1840)
Entracte
JOHANNES BRAHMS (1833-1897)
Distribution
- Verbier Festival Chamber Orchestra
- Gábor Takács-Nagy direction
- Kristóf Baráti violon
Avec Alexey Shor, force est de constater que le violon virtuose n’a pas dit son dernier mot ! Puisant aux sources de l’univers d’un Mozart ou d’un Mendelssohn, le compositeur Ukrainien dresse en trois mouvements une forme aux proportions très équilibrées, d’un angoissant Allegro initial porté par d’entêtantes syncopes au Presto final, où l’utilisation des cuivres et des percussions ouvre de nouveaux horizons musicaux, plus proche de la musique du XIXème Siècle.
Le Deuxième Concerto de Paganini n’en est pas si éloigné ; le compositeur y trouve une pureté formelle qui échappe à ses autres Concertos. Le Final est judicieusement nommé « La Campanella », du nom de la petite clochette marquant le retour de la mélodie principale, dont la présence culmine lors d’un savoureux échange avec le soliste. Kristóf Baráti, dont l’habileté et la théâtralité ne sont plus à prouver, retrouve ici un de ses chevaux de bataille, qui l’avait révélé au monde entier il y a vingt ans de cela.
Achevant la “décennie symphonique”, qui a vu Brahms écrire ses quatre Symphonies en l’espace de neuf ans, la Quatrième culmine par son art de la synthèse, de son tempétueux motif initial à l’appel de cors énoncé en mode phrygien dans le mouvement lent. Une œuvre idéale pour le Verbier Festival Chamber Orchestra, qui a développé une affinité toute particulière avec Brahms sous l’impulsion de son directeur musical, Gábor Takács-Nagy.