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symphonique

VFO / MANFRED HONECK / GAUTIER CAPUÇON

Dvořák, Johann Strauss II, Josef Strauss

Le roi des Concertos pour violoncelle, et un feu d’artifice de grand esprit viennois signé Johann Strauss : c’est la promesse de ce grand concert à la Salle des Combins. En maîtres de cérémonie, Gautier Capuçon, et Manfred Honeck, véritables spécialistes de ce répertoire.

Programme
ANTONÍN DVOŘÁK (1841-1904)
Concerto pour violoncelle N° 2 en si mineur op. 104

Entracte

JOHANN STRAUSS II
(1825-1899)
Der Zigeunerbaron, Ouverture

JOSEF STRAUSS
(1827-1870)
Die Libelle op. 204

JOHANN STRAUSS II
(1825-1899)
Eljen a Magyar ! op. 332
Kaiserwalzer op. 437
Auf der Jagd op. 373
Im Krapfenwald’l op. 336
Unter Donner und Blitz op. 324

« Le violoncelle est un bel instrument, mais sa place est dans un orchestre ou en musique de chambre. Comme soliste, il est insuffisant ; les registres médiums sonnent magnifiquement mais les aigus nasillent et les graves bourdonnent », aurait dit Dvořák à ses élèves. Difficile d’imaginer que celui-ci venait de composer le Concerto qui, peut-être mieux que tous les autres, conforte le violoncelle dans une posture solistique. En fait, l’idée de composer un nouveau Concerto est venue à Dvořák après avoir entendu à New York Victor Herbert, grand violoncelliste américain, qui lui révèle les possibilités de l’instrument. La partition du Deuxième Concerto est par ailleurs chargée de la douleur de Dvořák venant d’apprendre la grave maladie de sa belle-soeur Josefina, dont il était très proche. Bouleversé, le compositeur intègre dans son œuvre une mélodie auparavant composée pour elle : le Lied Lasst mich allein. La douce mélancolie qui se dégage de l’œuvre est doublée du goût de l’emphase du compositeur qui venait d’achever son plus grand chef-d’œuvre : la Symphonie du Nouveau Monde. Un goût que partage Gautier Capuçon, dont le vibrato expressif et le sens de la ligne ont en fait l’un des interprètes privilégiés de ce Concerto. 

Le panaché de réjouissances straussiennes constituant la deuxième partie du programme trouve son équilibre entre les grands classiques, comme les Kaiserwaltzer, les extraits bucoliques ou drôlatiques de ses Opéras (Im Krapfenwald’l, Der Zigeunerbaron), le raffinement viennois des orchestrations les plus subtiles du maître (Die Libelle), et les danses plus énergiques (Auf der JagdUnter Donner und Blitz). Manfred Honeck, qui fut avant d’accéder à sa carrière de chef d’orchestre de renommée internationale violoniste de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, connaît mieux que quiconque les enjeux de ce répertoire foisonnant.