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Applaudi pour la chaleur de son timbre de baryton, la fluidité de son chant et la qualité de ses interprétations, Matthias Goerne est l’invité régulier de festivals et de salles de concerts renommées. Depuis ses débuts à l’opéra, au Festival de Salzbourg en 1997, Matthias Goerne a chanté sur les plus grandes scènes lyriques à travers le monde. Né à Weimar, il a étudié le chant avec Elisabeth Schwarzkopf, Dietrich Fischer-Dieskau et Hans-Joachim Beyer à Leipzig. Ses rôles, soigneusement sélectionnés, vont de Papageno (La Flûte enchantée) et Wolfram (Tannhäuser) aux rôles-titres de Wozzeck de Berg, Mathis der Maler de Hindemith et Lear d’Aribert Reimann. De 2001 à 2005, Matthias Goerne a été professeur honoraire d’interprétation du lied à la Hochschule Robert Schumann de Düsseldorf. En 2001, il est nommé membre honoraire de la Royal Academy of Music de Londres et a reçu un Diapason d’Or en 2020.
Ambrogio Maestri est né à Pavie où il a étudié le chant et le piano.
Ses débuts sensationnels ont eu lieu en 2001, année qui correspond à l’événement musical le plus important du « Centenario Verdiano » : « Falstaff » sous la direction du Maestro Riccardo Muti et dans la mise en scène de Giorgio Strehler, où il a chanté le rôle titre au Théâtre la Scala de Milan et à Busseto, au Théâtre Verdi.
Son interprétation lui a valu des critiques enthousiastes dans la presse internationale et lui a ouvert les portes des plus grands théâtres lyriques du monde.
Sa collaboration avec le Maestro Riccardo Muti, l’a amené dans les trois années qui ont suivi à aborder au Théâtre la Scala certains des rôles verdiens les plus emblématiques comme Jago dans Otello, Renato dans Un Bal Masqué, Don Carlo de Vargas dans La Force du destin, et Giorgio Germont dans Traviata, consolidant ainsi les bases d’une carrière ascendante.
Invité des théâtres lyriques les plus prestigieux (Metropolitan Opera, Opéra de Paris, Covent Garden, Staatsoper de Vienne, Deutsche Oper de Berlin…), Maestri continue son parcours verdien en interprétant le Comte de Luna dans Le Trouvère, Amonasro dans Aida, Rolando dans La Bataille de Legnano, Simon Boccanegra, Rigoletto e Nabucco dans les rôles-titres.
Apprécié du public et de la critique, qui continue à le soutenir avec le même enthousiasme qu’au début, Maestri s’affirme comme un des barytons les plus applaudis de la scène internationale.
Au cours d’une carrière riche en rôles et en satisfaction, Maestri continue évidemment à interpréter Falstaff sur les scènes principales tout en cherchant à approfondir son interprétation, et transformant ainsi Sir John en un véritable alter ego. Chaque nouvelle production représente un défi qui lui permet d’expérimenter des nouvelles nuances scéniques et vocales. Continuer d’analyser et ciseler le personnage à travers la confrontation avec les plus grands metteurs en scène et chefs d’orchestre, l’amène à une richesse d’interprétation toujours renouvelée.
L’interpète aujourd’hui le mieux à meme d’incarner Falstaff. Il y apporte sa stature imposante, sa parfaite authenticité dans l’accent et son intelligence dans le jeu. Il sait aussi se garder des effets trop appuyés poiur imposer un chant scrupuleusement contrôlé (jusque dans les passages en falsetto, jamais vulgaire ni banal.) Un personage est bien là, devant nous, avec sa rondeur et ses bleus à l’âme, royal jusque dans la dèche. (Opèra);
Sa collaboration de 10 ans avec les Arènes de Vérone a coïncidé en 2012 avec sa centième représentation d’Aida. Un résultat significatif traduit par une interprétation très approfondie du rôle d’Amonasro.
Dans ces années d’intense activité, il est dirigé par les plus grands chefs internationaux parmi lesquels Zubin Mehta, Daniele Gatti, Daniel Oren, Fabio Luisi, Antonio Pappano, Jeffrey Tate, Nello Santi, Marcello Viotti, Marco Armiliato, Gianandrea Noseda, Renato Palumbo, Daniel Harding… et des metteurs en scène tels que Franco Zeffirelli, Robert Carsen, Graham Vick, Peter Stein, Bob Wilson, Larent Pelly, Mario Martone, Hugo De Ana, Bartlett Sher…
En 2006, Maestri aborde le personnage de Dulcamara. L’Opéra de Paris dans sa nouvelle production de l’Elixir d’Amour, a décidé de confier le rôle du sympathique charlatan à une voix de baryton comme on l’avait fait jadis. Le succès du spectacle justifie ce choix en mettant en valeur la souplesse vocale de Maestri qui lui permettra désormais d’aborder aussi bien les rôles sérieux que les rôles bouffes.
Ces quatre dernières années, Maestri a abordé Puccini et le vérisme. Il a débuté dans Tosca à Torre del Lago, dans Cavalleria Rusticana au Metropolitan de New York et dans Paillasse à la Scala de Milan. Le choix d’interpréter des personnages aussi forts et passionnés n’arrive pas par hasard, mais après une maturation de dix ans de carrière. L’expérience scénique lui permet en fait de mettre en valeur la puissance de sa voix sans perdre la ligne de chant.
En 2012, le metteur en scène Ferzan Ozpetek, qui l’avait dirigé dans Aida au Théâtre du Maggio Musicale Fiorentino lui propose un rôle dans son film Magnifica presenza. Dans la peau d’un chanteur lyrique des années quarante, Ambrogio Maestri vit une expérience cinématographique dans une distribution exceptionnelle composée de certains des plus grands acteurs italiens du moment.
2013, année du bicentenaire de Verdi, consacre Maestri comme le Falstaff de référence. Il interprètera en effet Sir John au Théatre la Scala, à l’Opéra National de Paris, à l’Opernhaus de Zurich, à Salzbourg, Munich, Tokyo et au Metropolitan de New York.
Il interprètera également en 2013, Nabucco à la Scala et aux Arènes de Vérone, Amonasro dans Aida à la Scala, aux Arènes de Vérone ainsi qu’à Tokyo et enfin Simon Boccanegra au Théâtre Regio de Turin.
Salué comme « le plus prometteur des récitals de chant actuels » (Financial Times), le baryton Benjamin Appl est célébré par le public et la critique pour sa voix qui « appartient au dernier des anciens grands maîtres du chant » avec « une gamme de couleurs presque infinie » (Suddeutsche Zeitung), « une attention exigeante au texte » (New York Times) et un art décrit comme « insupportablement émouvant » (The Times). Nommé jeune artiste de l’année par le Gramophone Award en 2016, Benjamin Appl a été membre du programme BBC New Generation Artist de 2014 à 2016, ainsi que Wigmore Hall Emerging Artist et ECHO Rising Star pour la saison 2015/16, se produisant dans de grandes salles à travers l’Europe, notamment au Barbican Centre de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Wiener Konzerthaus, à la Philharmonie de Paris et de Cologne et à la Laeiszhalle d’Hambourg. Il a signé en exclusivité avec SONY Classical entre 2016 et 2021. Il s’est récemment associé à Alpha Classics pour une collaboration à long terme portant sur plusieurs albums.
Le Français Ludovic Tézier s’est imposé comme un baryton de référence, apparaissant régulièrement sur les scènes qui comptent, partout dans le monde. Il possède dans son répertoire les rôles-titres d’Hamlet, Eugène Onéguine, Don Giovanni, Rigoletto et Simon Boccanegra, tout comme les personnages de Wolfram (Tannhäuser), Amfortas (Parsifal), Posa (Don Carlo), Luna (Il trovatore), Scarpia (Tosca), Escamillo (Carmen), Giorgio Germont (La traviata), Enrico (Lucia di Lammermoor), Sir Riccardo Forth (I Puritani), Carlo Gérard (Andrea Chénier), Don Carlo (Ernani), Amonasro (Aida), Renato (Un ballo in maschera), Don Carlo di Vargas (La forza del destino), Conte Almaviva (Le nozze di Figaro), Ford (Falstaff), Yeletsky (La Dame de pique), Athanaël (Thaïs). Ludovic Tézier se produit par ailleurs fréquemment en concert et en récital. Ses enregistrements comprennent entre autres Verdi arias (SONY), Carmina Burana (Deutsche Grammophon) et Aida (Warner).