En coulisses avec…Malvine Moulin
Présidente du dicastère Culture, tourisme et sport |
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| Malvine Moulin © Sedrik Nemeth |
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| Au nom du Conseil municipal, la Conseillère communale responsable de la culture, du tourisme et du sport, Malvine Moulin, également membre du Conseil de Fondation du Verbier Festival aux côtés de la Vice-Présidente Anne-Michèle Lack et du Conseiller communal François Veuthey, salue l’admirable engagement des équipes du Festival.
Pour la Commune, quelle est l’importance de ces joutes musicales ?
Le Verbier Festival est devenu l’un des rendez-vous incontournables de la saison d’été. En plus d’avoir un effet inspirant sur nos hôtes et nos habitants amateurs de musique, d’être un facteur d’unification de générations, il a des répercutions vivifiantes sur la fréquentation de notre destination, de nos acteurs touristiques et sur notre économie locale. Il valorise aussi bien des talents fascinants que des sites culturels et naturels de la vallée.
Parlez-nous du rayonnement international du VF et de ses vertus d’accélérateur de renommée.
C’est une chance extraordinaire pour notre région, le Valais et la Suisse que le VF déploie ses activités dans le monde entier et nous offre l’occasion de belles collaborations avec de nombreux partenaires.
Les autorités communales ont-elles été sensibles au fait que la Cérémonie d’Ouverture ait été dédiée à des artistes suisses et valaisans ?
Absolument. Cette initiative a eu le potentiel de renforcer la proximité du Festival avec la population et les acteurs locaux, un souhait cher à la nouvelle direction du VF et à la Commune. J’ai admiré ces artistes valaisans qui ont toutes et tous réussi à toucher un public venu en nombre. J’ai aussi particulièrement apprécié le caractère immersif de cette cérémonie grâce à la projection du film évoquant l’histoire du VF, l‘improvisation du pianiste valaisan Loris Mittaz, ainsi que la prestation des choristes haut-valaisans qui se sont glissés dans le public.
Quels concerts vous ont laissé des souvenirs marquants ?
Notamment celui de la pianiste Yuja Wang, ainsi que la première balade musicale organisée l’an passé dans le Haut Val de Bagnes.
Propos recueillis par Marie-Madeleine Gabioud |
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| LA PHOTO DU JOUR

Evgeny Kissin 21.07.2025 © Nicolas Brodard
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LE TALK DU JOUR
Kengo Kuma et Peter Brabeck-Letmathe
Host : Patrick Aebischer | 17:00 |
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LE JUKEBOX DU JOUR
Audio > YURI TEMIRKANOV IN VERBIER (20 June 2025)
Vidéo > Yuri Temirkanov (27 July 2007)
Pavillon des Combins | 17:30 |
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LA BALADE DU JOUR
Ruinettes-Clambin
Départ et point culminant : Les Ruinettes (2’191m)
Type d’itinéraire : boucle. Adapté pour : randonneurs moyens et expérimentés, familles avec enfants dès
8 ans. Dénivelé -670m. Longueur 7km.
+ d’info : verbier4vallees.ch |
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LA MÉTÉO DU JOUR
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Benjamin Appl,
Rapprocher à travers la musique |
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Benjamin Appl © David Ruano |
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Un récital de Lieder et la Messe en si de Bach à un jour d’intervalle. Deux défis de taille que relève le baryton Benjamin Appl avec, comme fil rouge, l’ombre de son mentor Dietrich Fischer-Dieskau à qui il consacre un concert original, à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance du grand baryton allemand disparu en 2012.
Quel héritage Dietrich Fischer-Dieskau laisse-t-il selon vous derrière lui ?
Les dernières fois où je l’ai vu, il était soucieux d’être complètement oublié après sa mort et tenait à transmettre quelque chose, même s’il doutait que cet héritage perdure. Il a certes été l’un des plus grands chanteurs du 20e siècle, notamment avec ses enregistrements et tout ce qu’il a réalisé, comme aucun autre, en matière de Lied, mais il restera aussi dans l’histoire comme quelqu’un aspirant à la réconciliation. Après la Seconde Guerre mondiale, il est rapidement allé donner des concerts hors d’Allemagne dans des pays européens qui, quelques années auparavant, étaient encore ennemis. Il a aussi été le premier artiste à se rendre en Israël après l’Holocauste, avec Daniel Barenboim, pour chanter des Lieder, sans compter sa participation au War Requiem de Britten aux côtés de la soprano russe Galina Vichnevskaïa et du ténor britannique Peter Pears. Il aura vraiment œuvré en faveur du rapprochement des gens à travers la musique.
Pourquoi avoir choisi un format avec récitant pour lui rendre hommage ?
Ces deux dernières années, j’ai eu la chance de parcourir toutes ses archives privées : correspondance, lettres d’amour, journaux intimes, contrats et partitions. J’ai eu l’impression d’y retrouver à la fois la personne que j’avais connue, mais aussi de découvrir des aspects d’une personnalité complexe. J’ai eu envie de partager ces lectures afin de montrer qui il était. Avec ce projet, tout en protégeant sa vie privée, j’ai voulu explorer les événements de son existence qui ont fait de lui l’artiste que nous connaissons. L’idée était de rassembler du répertoire important pour lui, mais qui aussi avait pu le toucher, en le combinant à la lecture de lettres et de passages de ses journaux intimes. Je pense que ces citations aident le public à remettre dans leur contexte les différents compositeurs au programme. Elles préparent à la musique à venir et mettent dans le bon état d’esprit. Nous avons choisi comme récitant le comédien anglais James Gardon de manière à ce que le maximum de personnes puisse comprendre.
Après des masterclasses en début de semaine, le public vous retrouvera dans la Messe en si de Bach. Quel grand écart !
Deux programmes totalement différents sur le plan vocal et stylistique, que je suis d’ailleurs en train de répéter en même temps. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que je travaille sur la partition de la Messe en si annotée par Dietrich Fischer-Dieskau qui me l’a offerte en cadeau. Un joli lien entre ces deux soirées !
Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour
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Peter Brabeck-Letmathe
Un nouvel écrin pour Verbier |
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Le Centre Culturel de Verbier © Kengo Kuma Associates |
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Verbier souhaitait s’équiper d’une salle de concert permanente. Le projet est désormais bien engagé. Plus qu’une salle, il offrira à la Commune et au Verbier Festival un centre culturel à part entière, dont la structure épurée, en bois, sera signée de l’architecte japonais Kengo Kuma.
Peter Brabeck, vous présidez la Fondation du Centre Culturel de Verbier. À quand remonte le projet ?
L’idée d’une salle de concert en dur remonte quasiment à la Fondation du Verbier Festival. Construire une salle de concert seule n’était cependant pas raisonnable pour un Festival qui dure deux semaines et demie l’été. Nous avons donc pensé à un lieu fonctionnel toute l’année qui accueille à la fois la musique, des expositions, des conférences. Ce nouveau Centre Culturel disposera d’une salle de 800 places, d’un studio d’enregistrement, de nombreux espaces de répétition, d’un espace d’exposition, le tout sur près de 6000 mètres carrés. La Commune construira un hôtel adjacent qui élargira l’offre de logements disponibles.
Vous avez choisi l’architecte Kengo Kuma pour ses constructions épurées qui s’intègrent dans les paysages.
Nous souhaitions que le projet s’intègre harmonieusement dans le paysage et dans le respect de nos règles de constructions en bois et pierre. Au niveau international, Kengo Kuma est l’un des architectes les plus renommés dans l’utilisation du bois comme matériau principal. Nous l’avons invité à venir s’imprégner des lieux. La maquette que vous pouvez voir au Pavillon des Combins est à la fois élégante et épurée, comme l’intérieur de la salle présenté en images de synthèse. À Kuma, nous avons souhaité associer un architecte qui connaisse bien Verbier, le bureau RDR, dont l’un des partenaires qui habite ici sera notre architecte local.
Quel a été le rôle du Verbier Festival dans le projet ?
Le Verbier Festival est l’un des fondateurs de Fondation du Centre Culturel de Verbier qui s’est créée autour du projet. Elle réunit deux membres du Verbier Festival. Hervé Boissière et Julien Schoenlaub. Deux personnes représentent la Commune : Fabien Sauthier, le Président, et Pierre-Yves Gay, à qui s’ajoutent trois membres indépendants : Patrick Aebischer, Patrick de Preux et moi-même. Évidemment, nous avons réfléchi avec le Verbier Festival à l’usage musical du lieu. La salle de concert remplacera l’Église dont la jauge est trop limitée et qui ne convient pas à tous les répertoires. La Salle des Combins continuera d’être montée chaque été.
Quels sont le calendrier et le plan de financement ?
Le plus réaliste est d’envisager 2031.
Pour le moment nous en sommes au financement de la conception du projet. La Fondation du Centre Culturel l’assure, tout en étant très reconnaissante à la Commune qui mettra le terrain à disposition. Nous avons monté un Cercle de la Présidence de la Fondation : il réunit actuellement 4 membres, nous désirons l’élargir à 10 personnes et sommes ouverts à toutes les personnes intéressées.
Le lieu va attirer beaucoup de monde, quelle que soit la saison. Il sera un atout formidable pour Verbier comme pour son Festival. On peut maintenant rêver d’un Verbier Festival de Pâques, à Noël, comme de master-classes tout au long de l’année.»
«Dans mon travail, je cherche à insérer l’architecture dans le paysage. J’inclus la nature et j’utilise des matériaux naturels. Le béton était le matériau du 20e siècle industriel ; pour les architectes de ma génération, le bois est le matériau le plus prometteur. L’homme était en étroite relation avec lui il y a très longtemps, nous devons retrouver ce lien.» Kengo Kuma
Propos recueillis par Laetitia Le Guay-Brancovan
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Implantée à Etoy et, depuis peu, à Zurich pour mieux desservir la Suisse alémanique, REACTIS SA accompagne depuis 2012 les entreprises, collectivités et organisations suisses dans la mise en œuvre de solutions concrètes pour une gestion plus responsable des déchets.

Son action repose sur quatre axes complémentaires : trier, sensibiliser, réduire, végétaliser.
Au cœur de son activité, le tri sélectif. REACTIS SA développe des solutions personnalisables intérieures et extérieures, pensées pour s’intégrer avec cohérence et élégance dans des environnements variés : bureaux, commerces, espaces publics, écoles ou zones de passage. Chaque équipement est conçu pour durer, s’adapter aux usages, et rendre le geste de tri à la fois simple et naturel.
L’entreprise agit aussi là où tout commence : à la source. Par des dispositifs adaptés comme les composteurs en bois ou les jardi-composteurs, elle encourage la valorisation des biodéchets dans les espaces collectifs, éducatifs ou résidentiels. Elle soutient également les dynamiques de sensibilisation locale, en accompagnant par exemple l’organisation de clean-up days qui rassemblent et engagent les communautés autour de leur cadre de vie.
Dans l’espace public, REACTIS SA collabore avec les collectivités pour imaginer des aménagements qui intègrent le tri. Des jardinières urbaines qui embellissent les points de collecte : parce que prendre soin de l’environnement, c’est aussi améliorer le quotidien.
Depuis plus de 10 ans, REACTIS SA adopte une approche pragmatique et engagée, au service de la transition écologique, en innovant constamment pour offrir aux entreprises et collectivités suisses des solutions durables, efficaces et adaptées.
Faites le pas avec nous !
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La Billetterie est ouverte à Verbier
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