AUGUSTIN DUMAY / JULIEN QUENTIN
Augustin Dumay, le plus illustre représentant de l’école historique du violon français (celle de Thibaud, Neveu, Grumaiux, Ferras), interprète avec Julien Quentin quelques-uns des joyaux du répertoire de la sonate : Debussy, Beethoven, et les merveilleux Fantasiestücke de Schumann.
Programme
ROBERT SCHUMANN (1810–1856)
Fantasiestücke op. 73
CLAUDE DEBUSSY (1862–1918)
Sonate pour violon et piano en sol mineur L. 140
LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770–1827)
Sonate pour violon et piano N° 7 en do mineur op. 30 N° 2
Concert sans entracte
Augustin Dumay and Louis Lortie play Debussy: Sonata for violin & piano
Augustin Dumay a beaucoup en commun avec le fondateur de l’école française du violon et inspiration de Debussy, Eugène Ysaÿe : immense stature, sonorité qui oscille entre l’élégance la plus raffinée et l’intensité la plus sensuelle, et cette façon de colorer son jeu qui s’accorde à merveille avec la Sonate de Debussy, ses figurations de vielle à roue, ses poudroiements impressionnistes.
Des couleurs, il en faudra également pour cerner la mélancolie rêveuse des Fantasiestücke de Schumann, ses rugissements triomphants, ses chromatismes ludiques et énergiques. Le court motif initial de la Septième Sonate de Beethoven, taillé à la serpe, anticipe la concision du Quatuor « Serioso » , bien des années plus tard. Son urgence Sturm und Drang, la pompe discrète de son mouvement lent, ses tonalités épiques lui ont parfois valu le surnom « Eroica », et l’œuvre demeure l’une des favorites du public.