THOMAS HAMPSON / KSENIJA SIDOROVA
Thomas Hampson est incontestablement la voix lyrique de l’Amérique, et avait ébloui le public du Verbier Festival lors de son passage en 2019. Il nous revient pour un récital original, de Schubert à Weill et Piazzolla, et casse les codes en s’entourant de l’accordéoniste virtuose Ksenija Sidorova.
Programme
FRANZ SCHUBERT (1797-1828)
Winterreise D.911, extraits
1. Gute Nacht
4. Erstarrung
5. Lindenbaum
6. Wasserflut
8. Rückblick
11. Frühlingstraum
12. Einsamkeit
13. Die Post
16. Letzte Hoffnung
20. Der Wegweiser
21. Das Wirtshaus
23. Die Nebensonnen
24. Der Leiermann
Entracte
IGOR STRAVINSKY (1882-1971)
Tango
SERGEY VOITENKO (1973-)
Revelation
KURT WEILL (1900-1950)
Dirge for two veterans
ASTOR PIAZZOLLA (1921-1992)
Tanti Anni Prima (Ave Maria)
KURT WEILL (1900-1950)
September Song
Speak Low
It never was you
Mack the Knife
Distribution
- Thomas Hampson baryton
- Ksenija Sidorova accordéon
Cent cinquante albums, 80 rôles opératiques, une présence régulière dans toutes les grandes salles du monde, tant au récital qu’à l’opéra : l’impact culturel laissé par Thomas Hampson est déjà immense. Pour le Verbier Festival, le baryton a construit un programme original avec l’accordéoniste Ksenija Sidorova, ambassadrice mondiale de son instrument, lauréate du ECHO Prize en 2017, et compagne de scène d’artistes aussi variés que Nemanja Radulović, Paavo Järvi ou Juan Diego Flórez. Au programme, des extraits du Winterreise, revitalisés par les sonorités tantôt narquoises, tantôt mélancoliques de l’accordéon, sont mis en regard avec des mélodies de Kurt Weill, que beaucoup considèrent comme le Schubert du XXe Siècle. Ainsi, le célèbre Youkaili est-il tiré de sa musique de scène pour Marie-Galante, une pièce dont l’ambiance érotique questionne la moralité et les règles de bienséance de la société. Reflet de la dangereuse Europe des années 30, la musique de Weill s’appuie sur un style résolument chansonnier pour montrer toute l’ambiguïté du Vieux Continent aux portes de la guerre.
Le duo met également en regard le Tango Nuevo d’Astor Piazzolla avec le Tango d’Igor Stravinsky, qui par un subtil décalage rythmique renouvelle cette danse qu’il a appréciée lors de son installation aux États-Unis.