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Ravel 150
Inclut les deux concerts de Jean-Efflam Bavouzet le 17 juillet 2025.
Soloists & Ensembles
L’Academy recherche dans le monde entier les pianistes, violonistes, altistes, violoncellistes et trios et quatuors les plus prometteurs pour intégrer son programme.
Atelier Lyrique
Ce programme intensif de trois semaines, proposé en été, permet aux chanteurs de se produire sur scène et de tisser des liens précieux au sein du célèbre Verbier Festival.
Creative Project Development
La Creative Project Development Residency offre à un jeunes artiste imaginatif et entreprenant la possibilité de développer et d’animer un projet original.
Audio Recording
Une opportunité unique de travailler aux côtés d’une équipe d’enregistrement professionnelle pendant le Verbier Festival.
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Le Verbier Festival Junior Orchestra (VFJO) est un programme international de formation orchestrale destiné aux jeunes musiciens âgés de 15 à 18 ans.
VFO
Le Verbier Festival Orchestra (VFO) est un rite de passage pour les jeunes musiciens exceptionnels d’aujourd’hui.
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Le Conducting Programme offre un tremplin aux chefs d’orchestre émergents qui seront bientôt à la tête des formations orchestrales les plus réputées.
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Le Verbier Festival Chamber Orchestra est l’ambassadeur mondial du Verbier Festival.
UNLTD Summer 2025
Le Cinéma
Six concerts épatants de nos artistes phares, dans un Cinéma de Verbier réinventé pour UNLTD cet été.
La Chapelle
Une expérience musicale intime avec quatre concerts à la bougie, invitant à la contemplation et à la méditation.
South
Le late-shift du Festival. Quatre concerts où les genres s’entrechoquent et dépassent les frontières.
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Le laboratoire d’idées qui explore la musique sous toutes ses coutures et met la créativité en effervescence.
Buskers
KiDS Summer 2025
Concerts, ateliers créatifs, jeux musicaux en plein air et un camp de contes inédit — VF KiDS offre des moments magiques aux enfants de tous âges pendant le Verbier Festival.
Storytellers à l'école
Storytellers nourrit la passion pour les mots, l’art et la musique à travers une histoire célèbre.
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Plongez dans un monde d’imagination à travers les yeux des VF KiDS.
Le monde de Ludwig
Exposition interactive pour petits et grands.
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Les trésors des archives du Verbier Festival.
VF Collection
Un projet patrimonial ambitieux qui prolonge notre mission artistique et éducative au-delà de l’été.
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Le Quotidien du 23 juillet 2025 !
Verbier souhaitait s’équiper d’une salle de concert permanente. Le projet est désormais bien engagé. Plus qu’une salle, il offrira à la Commune et au Verbier Festival un centre culturel à part entière
Suivez l’actualité du Festival
En coulisses avec…Malvine Moulin Présidente du dicastère Culture, tourisme et sport
Au nom du Conseil municipal, la Conseillère communale responsable de la culture, du tourisme et du sport, Malvine Moulin, également membre du Conseil de Fondation du Verbier Festival aux côtés de la Vice-Présidente Anne-Michèle Lack et du Conseiller communal François Veuthey, salue l’admirable engagement des équipes du Festival.
Pour la Commune, quelle est l’importance de ces joutes musicales ?
Le Verbier Festival est devenu l’un des rendez-vous incontournables de la saison d’été. En plus d’avoir un effet inspirant sur nos hôtes et nos habitants amateurs de musique, d’être un facteur d’unification de générations, il a des répercutions vivifiantes sur la fréquentation de notre destination, de nos acteurs touristiques et sur notre économie locale. Il valorise aussi bien des talents fascinants que des sites culturels et naturels de la vallée.
Parlez-nous du rayonnement international du VF et de ses vertus d’accélérateur de renommée.
C’est une chance extraordinaire pour notre région, le Valais et la Suisse que le VF déploie ses activités dans le monde entier et nous offre l’occasion de belles collaborations avec de nombreux partenaires.
Les autorités communales ont-elles été sensibles au fait que la Cérémonie d’Ouverture ait été dédiée à des artistes suisses et valaisans ?
Absolument. Cette initiative a eu le potentiel de renforcer la proximité du Festival avec la population et les acteurs locaux, un souhait cher à la nouvelle direction du VF et à la Commune. J’ai admiré ces artistes valaisans qui ont toutes et tous réussi à toucher un public venu en nombre. J’ai aussi particulièrement apprécié le caractère immersif de cette cérémonie grâce à la projection du film évoquant l’histoire du VF, l‘improvisation du pianiste valaisan Loris Mittaz, ainsi que la prestation des choristes haut-valaisans qui se sont glissés dans le public.
Quels concerts vous ont laissé des souvenirs marquants ?
Notamment celui de la pianiste Yuja Wang, ainsi que la première balade musicale organisée l’an passé dans le Haut Val de Bagnes.
LE TALK DU JOUR Kengo Kuma et Peter Brabeck-Letmathe
Host : Patrick Aebischer | 17:00
LE JUKEBOX DU JOUR Audio>YURI TEMIRKANOV IN VERBIER (20 June 2025) Vidéo > Yuri Temirkanov (27 July 2007) Pavillon des Combins | 17:30
LA BALADE DU JOUR Ruinettes-Clambin
Départ et point culminant : Les Ruinettes (2’191m)
Type d’itinéraire : boucle. Adapté pour : randonneurs moyens et expérimentés, familles avec enfants dès
8 ans. Dénivelé -670m. Longueur 7km. + d’info : verbier4vallees.ch
Un récital de Lieder et la Messe en si de Bach à un jour d’intervalle. Deux défis de taille que relève le baryton Benjamin Appl avec, comme fil rouge, l’ombre de son mentor Dietrich Fischer-Dieskau à qui il consacre un concert original, à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance du grand baryton allemand disparu en 2012.
Quel héritage Dietrich Fischer-Dieskau laisse-t-il selon vous derrière lui ?
Les dernières fois où je l’ai vu, il était soucieux d’être complètement oublié après sa mort et tenait à transmettre quelque chose, même s’il doutait que cet héritage perdure. Il a certes été l’un des plus grands chanteurs du 20e siècle, notamment avec ses enregistrements et tout ce qu’il a réalisé, comme aucun autre, en matière de Lied, mais il restera aussi dans l’histoire comme quelqu’un aspirant à la réconciliation. Après la Seconde Guerre mondiale, il est rapidement allé donner des concerts hors d’Allemagne dans des pays européens qui, quelques années auparavant, étaient encore ennemis. Il a aussi été le premier artiste à se rendre en Israël après l’Holocauste, avec Daniel Barenboim, pour chanter des Lieder, sans compter sa participation au War Requiem de Britten aux côtés de la soprano russe Galina Vichnevskaïa et du ténor britannique Peter Pears. Il aura vraiment œuvré en faveur du rapprochement des gens à travers la musique.
Pourquoi avoir choisi un format avec récitant pour lui rendre hommage ?
Ces deux dernières années, j’ai eu la chance de parcourir toutes ses archives privées : correspondance, lettres d’amour, journaux intimes, contrats et partitions. J’ai eu l’impression d’y retrouver à la fois la personne que j’avais connue, mais aussi de découvrir des aspects d’une personnalité complexe. J’ai eu envie de partager ces lectures afin de montrer qui il était. Avec ce projet, tout en protégeant sa vie privée, j’ai voulu explorer les événements de son existence qui ont fait de lui l’artiste que nous connaissons. L’idée était de rassembler du répertoire important pour lui, mais qui aussi avait pu le toucher, en le combinant à la lecture de lettres et de passages de ses journaux intimes. Je pense que ces citations aident le public à remettre dans leur contexte les différents compositeurs au programme. Elles préparent à la musique à venir et mettent dans le bon état d’esprit. Nous avons choisi comme récitant le comédien anglais James Gardon de manière à ce que le maximum de personnes puisse comprendre.
Après des masterclasses en début de semaine, le public vous retrouvera dans la Messe en si de Bach. Quel grand écart !
Deux programmes totalement différents sur le plan vocal et stylistique, que je suis d’ailleurs en train de répéter en même temps. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que je travaille sur la partition de la Messe en si annotée par Dietrich Fischer-Dieskau qui me l’a offerte en cadeau. Un joli lien entre ces deux soirées !
Verbier souhaitait s’équiper d’une salle de concert permanente. Le projet est désormais bien engagé. Plus qu’une salle, il offrira à la Commune et au Verbier Festival un centre culturel à part entière, dont la structure épurée, en bois, sera signée de l’architecte japonais Kengo Kuma.
Peter Brabeck, vous présidez la Fondation du Centre Culturel de Verbier. À quand remonte le projet ?
L’idée d’une salle de concert en dur remonte quasiment à la Fondation du Verbier Festival. Construire une salle de concert seule n’était cependant pas raisonnable pour un Festival qui dure deux semaines et demie l’été. Nous avons donc pensé à un lieu fonctionnel toute l’année qui accueille à la fois la musique, des expositions, des conférences. Ce nouveau Centre Culturel disposera d’une salle de 800 places, d’un studio d’enregistrement, de nombreux espaces de répétition, d’un espace d’exposition, le tout sur près de 6000 mètres carrés. La Commune construira un hôtel adjacent qui élargira l’offre de logements disponibles.
Vous avez choisi l’architecte Kengo Kuma pour ses constructions épurées qui s’intègrent dans les paysages.
Nous souhaitions que le projet s’intègre harmonieusement dans le paysage et dans le respect de nos règles de constructions en bois et pierre. Au niveau international, Kengo Kuma est l’un des architectes les plus renommés dans l’utilisation du bois comme matériau principal. Nous l’avons invité à venir s’imprégner des lieux. La maquette que vous pouvez voir au Pavillon des Combins est à la fois élégante et épurée, comme l’intérieur de la salle présenté en images de synthèse. À Kuma, nous avons souhaité associer un architecte qui connaisse bien Verbier, le bureau RDR, dont l’un des partenaires qui habite ici sera notre architecte local.
Quel a été le rôle du Verbier Festival dans le projet ?
Le Verbier Festival est l’un des fondateurs de Fondation du Centre Culturel de Verbier qui s’est créée autour du projet. Elle réunit deux membres du Verbier Festival. Hervé Boissière et Julien Schoenlaub. Deux personnes représentent la Commune : Fabien Sauthier, le Président, et Pierre-Yves Gay, à qui s’ajoutent trois membres indépendants : Patrick Aebischer, Patrick de Preux et moi-même. Évidemment, nous avons réfléchi avec le Verbier Festival à l’usage musical du lieu. La salle de concert remplacera l’Église dont la jauge est trop limitée et qui ne convient pas à tous les répertoires. La Salle des Combins continuera d’être montée chaque été.
Quels sont le calendrier et le plan de financement ?
Le plus réaliste est d’envisager 2031.
Pour le moment nous en sommes au financement de la conception du projet. La Fondation du Centre Culturel l’assure, tout en étant très reconnaissante à la Commune qui mettra le terrain à disposition. Nous avons monté un Cercle de la Présidence de la Fondation : il réunit actuellement 4 membres, nous désirons l’élargir à 10 personnes et sommes ouverts à toutes les personnes intéressées.
Le lieu va attirer beaucoup de monde, quelle que soit la saison. Il sera un atout formidable pour Verbier comme pour son Festival. On peut maintenant rêver d’un Verbier Festival de Pâques, à Noël, comme de master-classes tout au long de l’année.»
«Dans mon travail, je cherche à insérer l’architecture dans le paysage. J’inclus la nature et j’utilise des matériaux naturels. Le béton était le matériau du 20e siècle industriel ; pour les architectes de ma génération, le bois est le matériau le plus prometteur. L’homme était en étroite relation avec lui il y a très longtemps, nous devons retrouver ce lien.» Kengo Kuma
Implantée à Etoy et, depuis peu, à Zurich pour mieux desservir la Suisse alémanique, REACTIS SA accompagne depuis 2012 les entreprises, collectivités et organisations suisses dans la mise en œuvre de solutions concrètes pour une gestion plus responsable des déchets.
Son action repose sur quatre axes complémentaires : trier, sensibiliser, réduire, végétaliser.
Au cœur de son activité, le tri sélectif. REACTIS SA développe des solutions personnalisables intérieures et extérieures, pensées pour s’intégrer avec cohérence et élégance dans des environnements variés : bureaux, commerces, espaces publics, écoles ou zones de passage. Chaque équipement est conçu pour durer, s’adapter aux usages, et rendre le geste de tri à la fois simple et naturel.
L’entreprise agit aussi là où tout commence : à la source. Par des dispositifs adaptés comme les composteurs en bois ou les jardi-composteurs, elle encourage la valorisation des biodéchets dans les espaces collectifs, éducatifs ou résidentiels. Elle soutient également les dynamiques de sensibilisation locale, en accompagnant par exemple l’organisation de clean-up days qui rassemblent et engagent les communautés autour de leur cadre de vie.
Dans l’espace public, REACTIS SA collabore avec les collectivités pour imaginer des aménagements qui intègrent le tri. Des jardinières urbaines qui embellissent les points de collecte : parce que prendre soin de l’environnement, c’est aussi améliorer le quotidien.
Depuis plus de 10 ans, REACTIS SA adopte une approche pragmatique et engagée, au service de la transition écologique, en innovant constamment pour offrir aux entreprises et collectivités suisses des solutions durables, efficaces et adaptées.
Faites le pas avec nous !
La Billetterie est ouverte à Verbier
tous les jours de 9:00 à 17:00,
Rue de Médran 12, 1936 Verbier
ou par télephone au +41 (0)848 771 882 ticketing@verbierfestival.com
Le Quotidien du 22 juillet 2025 !
Parenthèse enchantée dédiée à l’éveil des plus jeunes aux subtilités de la musique, le Verbier Festival KiDS n’en finit pas d’étendre la toile de ses rendez-vous.
Suivez l’actualité du Festival
En coulisses avec… René-Claude Emery Camps Storytellers, pour l’éveil des plus jeunes à la musique
Parenthèse enchantée dédiée à l’éveil des plus jeunes aux subtilités de la musique, le Verbier Festival KiDS n’en finit pas d’étendre la toile de ses rendez-vous. En tant que coordinateur, le comédien, auteur et metteur en scène René-Claude Emery lève le voile sur quelques-uns de ces contrepoints ludiques et créatifs.
Concrètement, comment décririez-vous vos fonctions ?
Je m’occupe principalement des camps Storytellers. Il s’agit de la version estivale du programme annuel développé jusqu’ici essentiellement dans des classes des cantons du Valais et de Fribourg, secteurs que j’entends étoffer. Hors période de juillet, mon travail consiste à faire le lien entre les écoles et le Verbier Festival. Constructions de spectacles, ateliers, représentations, telles en sont les grandes lignes.
Préparer via des ateliers un spectacle en cinq jours dont le final aura lieu samedi sous forme d’un spectacle et d’une parade, une gageure ?
C’est la première fois que je tente un tel challenge. Ce défi, certes risqué, a surgi dans ma tête l’an dernier en constatant que plusieurs enfants étaient présents toute la semaine, donc susceptibles de s’investir sur le long terme.
Le spectacle en question étant basé sur « L’enfant et les sortilèges », fantaisie lyrique de Maurice Ravel sur un livret signé Colette, comment allez-vous procéder ?
L’histoire retrace les bêtises d’un enfant qui, après avoir cassé un peu tout dans la maison, voit les objets brisés se révolter. Elle colle magnifiquement bien à mon projet car elle est modulable et me permet de répartir les rôles en fonction du nombre de participants réguliers. Les moins constants seront chargés de confectionner des décors ou d’observer.
Côté travail avec les écoles, vous avez aussi un grand projet…
Nous allons réaliser un livre audio. Une grande entreprise puisqu’en plus des dessins maison qui l’illustreront, les enfants pourront s’entendre lire des textes que j’ai écrits autour du thème du harcèlement à l’école. Le tout sera accompagné d’un trio de musiciens professionnels.
LE TALK DU JOUR Jean-Efflam Bavouzet Host : James Jolly | 17:00
LE JUKEBOX DU JOUR Vidéo > Nelson Freire (2007 et 2011) Pavillon des Combins | 17:30
LA BALADE DU JOUR Cabane Mont-Fort
Départ : Les Ruinettes (2’191m). Point culminant : Cabane Mont-Fort (2’456m). Type d’itinéraire : boucle. Adapté pour : randonneurs moyens et expérimentés, familles avec enfants dès 8 ans. Dénivelé : 348m. Longueur 7.9km + d’info : verbier4vallees.ch
À la création américaine de son Concerto pour deux pianos, percussions et orchestre, Béla Bartók se mit soudain à improviser… Une distraction qui, si elle provoqua la frayeur du chef et de l’orchestre, témoigne à merveille de le fertile imagination du compositeur. Ce concerto magnifique est donné ce soir aux Combins par Daniil Trifonov et Sergei Babayan, tous deux placés sous la direction de Klaus Mäkelä.
Le 29 octobre 1940, Béla Bartók et son épouse la pianiste Ditta Pásztory accostaient à New York en « réfugiés volontaires ». Vivre dans une Hongrie alliée à Hitler, au cœur d’une Europe gangrenée par les fascismes, était une perspective odieuse au compositeur qui, après une longue hésitation, s’était résigné au départ. Le 3 novembre 1940, au Town Hall de New York, le couple Bartók donnait son premier concert avec, au programme la Sonate pour deux pianos et percussion. Écrite à la demande de la section bâloise de la Société internationale de musique contemporaine, cette œuvre compte parmi les plus célèbres de Bartók. Avec la Musique pour cordes, percussion et célesta, composée juste avant, elle est aussi l’une de ses pages les inventives dans les timbres et les alliages sonores.
La presse avait été enthousiaste à Bâle, à la création, le 16 janvier 1938, puis partout où les époux s’étaient produits. Les critiques avaient loué une musique « plastique, sculpturale, à traits vigoureux », ainsi que la complémentarité des percussions, qui « animaient et exaltaient » le son des pianos. La réception américaine fut plus mitigée. Le public américain préférant les formes symphoniques, la maison Boosey and Hawkes (éditeur de Bartók depuis l’Anschluss) suggéra au compositeur de transformer sa Sonate pour deux pianos et percussion en concerto. Ce qu’il fit, sans grande modification de l’œuvre qui conserve toutes les beautés de la Sonate : richesse du dialogue des deux pianos, mise en valeur de leur dimension percussive et de leur ampleur sonore, variété de timbres des percussions : timbales, grosse caisse, caisses claires, tam-tam, cymbales, triangle, xylophone. A quoi s’ajoute une diversité de baguettes (bois, métal, baguettes douces), de lieux de frappe, et donc de résonances : baguettes en bois, en métal, baguettes douces. La fin de la partition indique : « with the fingernail or the blade of a pocketknife, on the very edge » (avec l’ongle, ou la lame d’un canif, au bord).
« Une petite erreur du timbalier »
Bartók assura la création américaine de ce nouveau concerto avec Ditta, au Carnegie Hall de New York, en janvier 1943. Ce soir-là, il se produisit une curiosité rapportée par le fils du compositeur : tout d’un coup, Bartók ne joua plus ce qui était écrit, déstabilisant le chef, son épouse et tout l’orchestre qui, heureusement, retombèrent sur leurs pieds. À l’issue du concert, retour tendu en taxi et demande d’explication du chef Fritz Reiner. Pour toute réponse, ceci : « Le timbalier a fait une petite erreur et cela m’a fourni une idée que j’ai voulu essayer. » (Peter Bartók, My father, 2002)
Ce fut la dernière apparition sur scène de Béla Bartók qui, souffrant de la leucémie qui devait l’emporter deux ans plus tard, se consacra désormais à trois partitions : le Concerto pour orchestre, la Sonate pour violon seul et le limpide Concerto pour piano et orchestre N° 3, un cadeau ultime pour Ditta.
Musique et texte. Combien de querelles assassines et de débats acharnés au fil des siècles, pour savoir qui de l’une ou de l’autre aurait la primauté. Dans la mélodie française, qu’elle vient enseigner à l’occasion de trois masterclasses, la soprano Véronique Gens entend avant tout raconter une histoire. Interprète aujourd’hui incontournable dans ce répertoire, elle nous raconte celle qui l’a menée à être associée, en cette année du 150e anniversaire de la naissance de Ravel, au projet « Unravelled » proposé dans le cadre d’UNLTD.
Comment le programme musical a-t-il été bâti ?
Au départ, on m’avait proposé des extraits de Shéhérazade, que j’ai beaucoup fait, mais la version avec piano est très frustrante, tant pour le pianiste, qui ne peut pas se transformer en gros orchestre, que la chanteuse, qui n’en a pas le soutien. Nous sommes finalement tombés d’accord sur des mélodies très courtes et rarement données, en plus du Quatuor en fa majeur joué par le Quatuor Agate, le tout étant entrecoupé d’interludes électroniques et visuels. Les pages retenues, un peu comme les Chansons populaires grecques, dégagent une atmosphère intime, naïve, simple, pas sophistiquée comme peut l’être le Ravel du Boléro. Bien sûr, la prière pour voix et quatuor à cordes, Kaddisch, est plus sombre, mais on a souvent le cas de styles très variés dans la mélodie française, y compris au sein de la production d’un même compositeur. C’est ce qui en fait la richesse.
Vous prenez d’autant plus de plaisir à chanter ce répertoire que vous vous exprimez dans votre langue maternelle…
Un plaisir autant qu’une grosse responsabilité car si on est Française, qu’on chante en français et que le public ne vous comprend pas, tout est raté. Dans ce répertoire, il faut apporter un soin très spécial à la langue, à la déclamation du texte, car Debussy, Ravel ou Fauré ont composé sur des poèmes de grands auteurs. Nous avons le devoir de nous faire comprendre et de raconter ces poèmes sublimes. Pendant longtemps, la mélodie a un peu souffert d’une mauvaise réputation, elle aurait été soi-disant trop délicate, intellectuelle, précieuse, si bien qu’on l’a pratiquée de façon ampoulée, pas du tout naturelle. La difficulté réside aussi dans sa brièveté : il s’agit de raconter une histoire et de captiver le public en un laps de temps très court, d’être alerte et précis immédiatement. Il faut en avoir conscience, ces mélodies françaises sont des petits joyaux.
Vous donnerez également des masterclasses de mélodie ces prochains jours. Que ces séances vous apportent-elles ?
Ces moments de transmission sont passionnants. Encore une fois, j’essaie d’apprendre à ces jeunes chanteurs qu’ils sont là pour dire un texte et non montrer leur voix. Il faut qu’ils acceptent de sacrifier un peu le beau son, les envolées lyriques, au profit du mot et du texte. D’autant que le français est une langue difficile, plus difficile encore à chanter.