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Le Financial Times a décrit la soprano chinoise Ying Fang dans le rôle d’Ilia dans la production de Peter Sellars d’Idomeneo de Mozart au Festival de Salzbourg 2019, comme étant : « Une voix qui peut arrêter le temps, pure, riche, ouverte et d’une expressivité consommée ». Mozart sera également au cœur de sa saison 2020/21, puisqu’elle fera ses débuts au Dutch National Opera et au Santa Fe Opera dans le rôle de Susanna dans Le nozze di Figaro. Ancien membre du Lindemann Young Artist Development Program du Metropolitan Opera, Fang s’est produite avec des chefs d’orchestre tels que James Levine, Alan Gilbert, William Christie, Emmanuelle Haïm et Manfred Honeck, et des maisons telles que l’Opernhaus Zürich, l’Opéra de Lille, l’Opéra de Vancouver et la Juilliard School, dont elle est titulaire d’une maîtrise et d’un diplôme d’artiste. Elle a notamment reçu le prix Martin E. Segal du Lincoln Center et le prestigieux China Golden Bell Award for Music en Chine.
La soprano Mariana Flores a étudié à l’Université nationale de Cuyo en Argentine et à la Schola Cantorum Basliliensis. Interprète passionnée du répertoire baroque, elle collabore avec des artistes tels que Christina Pluhar, Teodor Currentzis, John Eliot Gardiner ou Leonardo García-Alarcón. Elle se produit sur les plus grandes scènes internationales (Opéra de Paris, Grand Théâtre de Genève, Opéra Royal de Versailles…) pour des grandes productions lyriques, mais également pour des concerts en grande formation et des récitals. Elle chante régulièrement avec l’ensemble Cappella Mediterranea, avec lequel elle a l’occasion de mélanger la musique baroque au répertoire traditionnel argentin. On la retrouve dans de nombreux enregistrements primés, citons en 2021 la sortie de « Lamenti & Sospiri » de d’India, « L’Orfeo » de Monteverdi et en 2022 celle de La Finta pazza de Sacrati avant la reprise d’une tournée européenne de cet opéra dans lequel elle avait triomphé dans le rôle-titre en 2019. En 2023 sort Alfonsina, un disque très personnel de chansons populaires argentines qu’elle a enregistré avec Quito Gato répertoire en tournée de concerts depuis lors. Plus récemment on peut la retrouver dans Amore Siciliano programme emblématique de Cappella Mediterranea sorti chez Alpha qui poursuit sa diffusion en 2025, ou encore le Dixit dominus de Handel et la Messe en mi Mineur de Colonna chez Ricercar.
En 2024, Mariana Flores retrouve le Festival d’Aix-en-Provence en interprétant Amore et Minerva dans Il Ritorno d’Ulisse in Patria de Monteverdi, mis en scène par Pierre Audi, avant de participer à Seasons, une création audacieuse de Fabrice Murgia à la Cité Bleue, mêlant cinéma, théâtre et chant, et dans laquelle elle interprète aussi bien du baroque que de la musique pop actuelle. En novembre et décembre, elle chante la Messe en si mineur de Bach dans une tournée internationale au Canada et au Brésil qu’elle reprendra à l’été 2025 au prestigieux festival de Verbier.
La saison artistique de Mariana Flores en 2025 sera foisonnante et très internationale avec la reprise de la création de théâtre musical Amour à Mort mise en scène par Jean-Yves Ruf à l’Opéra national de Lorraine, L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi en version de concert en Allemagne, au Canada et à New York, Pompeo Magno de Cavalli en création du Festival de Bayreuth puis en tournée, le Requiem de Mozart à l’Auditorium de Radio France, et de nombreux récitals partout en Europe. Elle prépare avec la luthiste et guitariste Mónica Pustilnik l’enregistrement de « Muse e Sirene » un programme autour de femmes compositrices du XVIIe siècle.
Originaire de Saint-Pétersbourg, Olga Peretyatko a fait ses armes dans le chœur d’enfants du Théâtre Mariinsky, avant de partir étudier à Berlin et de parfaire sa formation au Staatsoper de Hambourg. Sa victoire au concours Operalia l’a propulsée sur le devant de la scène, place qu’elle n’a plus quittée depuis. La soprano est désormais l’une des plus ferventes représentantes du bel canto de par le monde, mais aussi une personnalité à l’adaptabilité sans faille et au jeu d’actrice intense, faisant le sel des plus éminentes programmations lyriques. Un Prix Franco Abbiati, des prises de rôle remarquées dans Les Noces de Figaro, La Flûte enchantée et Anna Bolena, ainsi qu’une interprétation éclairée des quatre Femmes (Les Contes d’Hoffmann) ont ces dernières années confirmé son aura internationale.
Après avoir dominé la scène baroque pendant plus d’une décennie, Véronique Gens s’est établie une solide réputation à l’international et est aujourd’hui considérée comme l’une des meilleures interprètes de Mozart. L’un des rôles phares de sa carrière, Donna Elvira dans Don Giovanni, présenté par Peter Brook et Claudio Abbado au Festival d’Aix en Provence, lui a permis de se faire connaitre dans le monde entier.
Son répertoire est composé des plus grands rôles mozartiens (Donna Elvira, Contessa Almaviva, Vitellia, Fiordiligi…) des grands rôles de la Tragédie Lyrique (Iphigénie en Tauride, Iphigénie en Aulide, Alceste…) mais aussi de rôles plus tardifs comme Alice Ford (Falstaff), Eva (Meistersinger von Nürnberg), Madame Lidoine (Dialogues des Carmélites), Hélène (La Belle Hélène), Missia Palmeri (La Veuve joyeuse).
En plus d’un large répertoire de pièces classiques, Véronique Gens donne de nombreux concerts et récitals de mélodies françaises dans le monde entier, notamment à Paris, Dresde, Berlin, Pékin, Vienne, Prague, Londres, Tanglewood, Stockholm, Moscou, Genève ou Édimbourg.
Elle s’est produite sur les plus grandes scènes lyriques du monde : Royal Opera House de Covent Garden, Staatsoper de Vienne, Opéra de Paris, Bayerische Staatsoper, La Monnaie de Bruxelles, Liceu de Barcelone, Teatro Real de Madrid, La Scala de Milan, Nederlandse Opera d’Amsterdam ainsi qu’aux festivals d’Aix-en-Provence, de Salzbourg, de Glyndebourne…
Elle a ainsi chanté sous la direction de prestigieux chefs d’orchestre tels Claudio Abbado, Alain Altinoglu, Bertrand de Billy, Ivor Bolton, William Christie, Myung-Whun Chung, Charles Dutoit, Daniel Harding, Thomas Hengelbrock, Marek Janowski, Philippe Jordan, Louis Langrée, Jean-Claude Malgoire, Sir Neville Marriner, Marc Minkowski, Jérémie Rhorer, Christophe Rousset, Michel Plasson… Elle a également collaboré avec des metteurs en scène de renom : Pierre Audi, Calixto Bieito, Peter Brook, Willy Decker, Jurgen Flimm, Claus Guth, Michael Haneke, Christof Loy, Olivier Py, Graham Vick, Krzysztof Warlikowski, Dmitri Tcherniakov…
Plus récemment, Véronique Gens a chanté Alceste au Staatsoper de Vienne, La Belle Hélène au Grand Théâtre de Genève, Don Giovanni à Amsterdam, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Wiener Staatsoper et au Liceu de Barcelone, Falstaff au Bayerische Staatsoper de Munich, La Clemenza di Tito à Dresden et au Staatsoper de Vienne, Les Indes galantes à Budapest, Alceste, Iphigénie en Tauride, La Veuve Joyeuse, Les Troyens et Les Contes d’Hoffmann (Giulietta) à l’Opéra de Paris, Dialogues des Carmélites à la Monnaie de Bruxelles, au Théâtre des Champs-Elysées et au Théâtre de Caen, Faust dans une version inédite de 1859 revisitée par Christophe Rousset, Maître Péronilla (Leona), La Fille de Madame au Théâtre des Champs-Élysées, Hulda de César Franck à Liège et au Théâtre des Champs-Elysées, Armide avec le Concert Spirituel au Théâtre des Champs-Elysées, à Metz et à Bruxelles, La Calisto (Giunone) à La Scala… Elle s’est également produite en concert dans un programme consacré à Henri Duparc avec le Berliner Philharmoniker, elle a chanté le Poème de l’Amour et de la Mer d’Ernest Chausson avec l’Orchestre National de Lille et le Mitteldeutscher Sinfonieorchester, Les Nuits d’été d’Hector Berlioz avec le Stavanger Symphony Orchestra, l’Iceland Symphony Orchestra, l’Orchestre national des Pays de Loire et l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, La Voix humaine de Francis Poulenc à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, Shéhérazade avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, au Festival Estoril de Lisbonne, avec l’Orchestre philharmonique d’Oslo et le Wiener Symphoniker, les Wesendonck Lieder avec l’Orchestre des Champs-Elysées sous la baguette de Philippe Herreweghe, La Nonne sanglante de Berlioz au Festival de la Côte-Saint-André, La Mort de Cléopâtre de Berlioz avec le NHK Symphony Orchestra de Tokyo, un programme consacré à Berlioz avec l’Orchestre de Picardie, les Rückert-Lieder de Mahler à Nancy et avec l’Orchestre National de Belgique, le Requiem de Saint-Saëns avec l’Orchestre National de France, Circé (rôle-titre) de Desmarets à l’Opéra royal de Versailles, Le Poème de l’Amour et de la mer avec l’Orchestre national de Lyon et l’Orchestre de Cannes, Ariane et Bacchus de Marin Marais avec le Concert Spirituel, Scylla et Glaucus (Circé) à Budapest, le programme Rivales avec le Concert de la loge à Metz, Massy et au Théâtre des Champs-Elysées, Zoroastre (Erinice) en tournée avec Les Ambassadeurs.
Parmi ses projets, citons Armide de Gluck à l’Opéra Comique, Dialogues des Carmélites (Madame Lidoine) à Munich, La Fille de Madame Angot à l’Opéra Comique, Iphigénie en Aulide au Festival d’Aix-en-Provence… En concert, elle chantera Iphigénie en Tauride (Clytemnestre) de Campra avec le Concert Spirituel, Castor et Pollux (Phébée) et Werther (Charlotte) à Budapest, Les Nuits d’été avec l’Orquesta Sinfónica de Galicia, Faust et Hélène de Lili Boulanger au Festival d’Edimbourg ainsi que La Mort de Cléopâtre à la Philharmonie de Cologne avec Les Siècles, La Voix humaine avec l’Orchestre national de Lille, le rôle-titre de Médée de Charpentier avec le Concert Spirituel. On l’entendra aussi en récital avec piano, avec l’ensemble Les Surprises ou avec I Giardini à Paris, Bordeaux, Bruxelles, Lyon, Reims, Londres…
Très investie dans le travail du Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française, Véronique Gens a participé à de nombreux enregistrements de la collection « Opéra français » dont Herculanum de David, Cinq-Mars de Gounod, La Jacquerie de Lalo et Coquard, Proserpine de Saint-Saëns, Dante de Godard, La Reine de Chypre d’Halévy, Faust de Gounod, Passionnément de Messager, Ô mon bel inconnu de Hahn, Maître Péronilla d’Offenbach, La Fille de Madame Angot de Charles Lecocq…
En 1999, Véronique Gens est élue Artiste Lyrique de l’année aux Victoires de la Musique Classique. Ses nombreux enregistrements (plus de 80 CD et DVD) ont reçu plusieurs récompenses internationales, ainsi Néère, album consacré aux mélodies françaises, reçoit-il en 2016 un Gramophone Award et Visions, un International Classic Music Awards et un International Opera Awards en 2018.
Véronique Gens est Chevalier dans l’Ordre de La Légion d’Honneur et Commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres.
Née dans la région d’Iekaterinbourg en Russie, Maria Bayankina a été l’élève d’Evgenia Shevelyova à la Gnessin Russian Academy of Music. Un an avant de remporter le 1er Prix du concours de jeunes chanteurs russes The Future of Musical Theatre à Omsk en 2012, la soprano a été admise à l’Académie du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, lui permettant ainsi d’interpréter des opéras de Tchaïkovski (dont Tatiana dans Eugène Onéguine) et de Rimski-Korsakov, ainsi que le répertoire italien (rôles-titres d’Aida, de La traviata ou de La fanciulla del West). Au cours de la saison 2019-20, elle y a été titularisée soliste, et a effectué ses débuts au Théâtre Bolchoï de Moscou dans L’Idiot de Weinberg. Elle participe par ailleurs régulièrement au Festival de Pâques de Moscou.