Avec le généreux soutien de
PUCCINI - Gianni Schicchi / MASCAGNI - Cavalleria Rusticana
Puccini, Mascagni
Bryn Terfel interprète le rôle-titre Gianni Schicchi, tandis que Yulia Matochkina en Santuzza, Freddie De Tommaso en Turiddu et Ludovic Tézier en Alfio offrent un écrin de choix à Cavalleria Rusticana, dans cette version de concert de ces deux pépites du vérisme italien, dirigée par Fabio Luisi.
Programme
GIACOMO PUCCINI (1858-1924)
Gianni Schicchi
(Terfel, Fang, Kim, Zilio, Guliashvili, Felsberga, Wocial, Andreenkov, Huskinson, Yang, Pearson, Gygli, Birchinall, Beliaev)
Entracte
PIETRO MASCAGNI (1863-1945)
Cavalleria Rusticana
(Matochkina, De Tommaso, Tézier, Zilio, Dodd, Oberwalliser Vokalensemble)
Concert surtitré en français et anglais
Distribution
- Verbier Festival Orchestra
- Fabio Luisi direction
- Bryn Terfel Gianni Schicchi
- Ying Fang Lauretta
- Sungho Kim Rinuzzio
- Elena Zilio Zita
- Giorgi Guliashvili Gherardo
- Katrīna Paula Felsberga Nella
- Maryam Wocial Gherardino
- Maksim Andreenkov Betto de Signa
- Ossian Huskinson Simone
- Yeongtaek Yang Marco
- Ellen Pearson La Ciesca
- Felix Gygli Spinelloccio
- Edward Birchinall Guccio
- Anton Beliaev Pinellino
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- Yulia Matochkina Santuzza
- Freddie De Tommaso Turiddu
- Ludovic Tézier Alfio
- Elena Zilio Lucia
- Ava Dodd Lola
- Oberwalliser Vokalensemble
© medici.tv
Au-delà de O mio babbino caro, l’air qui lui a donné ses lettres de noblesse dans le monde entier, il faut se souvenir du triomphe que fut celui, à sa création, de Gianni Schicchi, vu par les critiques comme le digne héritier de Falstaff. Sa forme originale, sans chœur, et sa musique grinçante, préfigurant à bien des égards celle pourtant bien éloignée de Prokofiev ou Chostakovitch, est peut-être l’une des raisons de son succès. Bryn Terfel, qui avait marqué le festival dans son interprétation de Falstaff en 2016, saura mettre en évidence la filiation entre ces deux monuments de l’opéra italien.
De la même manière, le fameux et rêveur Intermezzo de Cavalliera Rusticana a quelque peu éclipsé le caractère extrêmement brutal de son intrigue, la concision et l’efficacité de sa musique. Chansons siciliennes, cloches d’église et clochettes de charretier nous replongent de façon saisissante dans la Sicile au tournant du vingtième siècle, tandis que les dynamiques entre les personnages atteignent un degré d’intensité rarement vu sur une scène d’opéra.
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