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BACH - MESSE EN SI MINEUR
« Sans Bach, je ne serais pas musicien ». Cette déclaration de Leonardo García Alarcón en dit long sur l’influence qu’eut sur lui le Kantor de Leipzig. Il s’entoure ici de Ying Fang, Mariana Flores, Alice Coote, Bernard Richter et Benjamin Appl pour une Messe en Si qui s’annonce riche en ferveur et en émotion.
Programme
Distribution
- Verbier Festival Chamber Orchestra
- Leonardo García-Alarcón direction
- Ying Fang soprano
- Mariana Flores soprano
- Alice Coote mezzo-soprano
- Bernard Richter ténor
- Benjamin Appl baryton
- Choeur de Chambre de Namur chœur
Si aujourd’hui, il est bien aisé de réécouter à loisir ses œuvres favorites, il n’en était pas le cas du vivant de Bach. Les compositeurs avaient alors recours à la parodie, un genre musical bien éloigné de la signification que revêt ce terme aujourd’hui, et consistant à réemployer dans une nouvelle composition une mélodie déjà utilisée dans une autre œuvre, et donc connue du public. En y accolant un texte universellement connu, comme celui de l’Agnus Dei, il était alors plus aisé de faire chanter le public et de le rassembler autour de cette œuvre nouvelle. On retrouve ainsi dans le matériau musical du Hosanna ou encore du Crucifixus des éléments de diverses cantates précédemment écrites par Bach. La volonté du compositeur se traduit aussi par un certain oecuménisme. Car si, par sa forme, l’œuvre est définitivement catholique, sa lettre est luthérienne ; en témoigne l’emploi de certains termes typiquement protestants, comme celui d’altissime dans le Gloria. Cela s’explique sans doute par le fait que l’œuvre était conçue pour la ville de Dresde, qui abritait les deux confessions. C’est en tous cas l’une des œuvres qui peut le mieux porter le message de Leonardo García-Alarcón ; un message universaliste, et convaincu du profond pouvoir transformateur de la musique sur les âmes et les êtres.