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EKATERINA BONYUSHKINA
C’est à 22 ans que Beethoven posa ses valises à Vienne, établissant sa réputation de pianiste virtuose. C’est également l’âge d'Ekaterina Bonyushkina, ancienne élève de la Verbier Festival Academy en 2024, que nous retrouverons pour un récital consacré à la musique romantique allemande et aux Variations jazzy du pianiste ukrainien Nikolaï Kapustin.
Programme
JOHANNES BRAHMS (1833-1897)
Entracte
ROBERT SCHUMANN (1810-1856)
NIKOLAÏ KAPOUSTINE (1937-2020)
Distribution
- Ekaterina Bonyushkina piano
Les Variations Héroïques, précédant d’un an la Symphonie du même nom, en annoncent la couleur : plus qu’un simple enchaînement de variations répondant à différents procédés compositionnels, elles déroulent une véritable trame dramatique, des murmures interrogatifs au feu d’artifice virtuose et libérateur. Les Klavierstücke op. 119 de Brahms, au contraire, sont les derniers murmures du compositeur vieillissant au piano. Nous sommes bien loin du jeune premier qui venait de mettre le tout-Vienne à genoux devant l’insolence de son génie. Deux berceuses très intérieures y précèdent ainsi un court Scherzo, avant qu’une Rhapsodie finale ne conclut dans une apothéose symphonique l’aventure du piano brahmsien. La Fantaisie de Schumann, aux frémissements typiques du Sturm und Drang, raconte une toute autre histoire : celle d’un jeune homme de vingt-six ans adressant un brûlant témoignage d’amour à la jeune Clara Wieck, dont la main lui était alors refusée. Les Variations de Kapoustine, l’un des plus grands jazzmen d’ex-URSS, pianiste virtuose formé par le même professeur que Horowitz, sont enfin exhumées par la jeune Ekaterina Bonyushkina, dont il fallait bien la force de caractère pour en interpréter la débordante fantaisie.