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ROMAN BORISOV
Alumnus de la Verbier Festival Academy en 2019, Roman Borisov interprète notamment pour ce récital la huitième sonate de Prokofiev.
Programme
LEOPOLD GODOWSKY (1870-1938)
CÉSAR FRANCK (1822-1890)
Entracte
SERGUEÏ PROKOFIEV (1891-1953)
Distribution
- Roman Borisov piano
Wranitzky, le musicien dont l’opéra « Das Waldmädchen » a inspiré les Variations qui ouvrent le programme, était déjà fameux pour avoir, en 1800, prétendument créé la Première Symphonie de Beethoven à Vienne. À partir d’une mélodie dont l’irrégularité rythmique a sans doute séduit Beethoven, le compositeur élabore une série de 12 variations avec une concision remarquable : l’ensemble, augmenté d’une coda substantielle, ne dépasse pas les 10 minutes, enchaînant les mouvements harmoniques originaux, explorant des atmosphères aussi variées que les brumes de l’incertitude (perdu dans un brouillard de fa majeur) ou la brillante cadence de concerto.
Godowski, successeur de Busoni à l’Académie de Musique de Vienne, et dont Rachmaninoff disait qu’il est « le seul musicien de son époque qui a apporté une contribution durable et réelle au développement de la musique pour piano », livre dans Renaissance sa vision de pièces baroques de Corelli, Rameau ou Scarlatti, s’inscrivant ainsi dans une tradition portée par des compositeurs tels que Strauss ou Respighi.
Même inspiration baroque dans le Prélude, Choral et Fugue de Franck ; le compositeur associe à ces formes typiquement baroques le principe des thèmes cycliques qu’il apprécie particulièrement, l’oeuvre étant composée de cinq motifs principaux exposés à différents moments de l’œuvre, et récapitulés dans la Fugue.
Œuvre de guerre par excellence, la Huitième Sonate de Prokofiev développe, comme la Première Sonate pour Violon et Piano ou les Sixième et Septième Sonate pour Piano, une esthétique funèbre de mausolées musicaux et de danses macabres, dans une forme aux vastes proportions.