fbpx
Header image of page : YUNCHAN LIM / MINSOO SOHN
musique de chambre

YUNCHAN LIM / MINSOO SOHN

Debussy, Rachmaninoff, Strauss

L’élève et le maître réunis dans un récital à deux pianos exceptionnel : c’est la promesse de ce concert, où Minsoo Sohn et Yunchan Lim interprètent de rares transcriptions d’oeuvres névralgiques du vingtième siècle de Debussy, Rachmaninoff et Strauss.

Programme
CLAUDE DEBUSSY (1862-1918)
Prélude à l’après-midi d’un faune, arr. pour deux pianos C. Debussy

SERGUEÏ RACHMANINOFF
(1873-1943)
Danses symphoniques op. 45

RICHARD STRAUSS
(1864-1949)
Rosenkavalier Suite, arr. pour deux pianos H. Lee

Concert sans entracte

Transcrire pour le piano le Prélude à l’Après-midi d’un Faune constitue au premier abord un projet irréalisable : comment faire entendre le miracle de l’orchestration debussyste sous les doigts du seul clavier ? Caplet relève avec brio le défi, la formule à deux pianos offrant à la musique une légère spatialisation rendant justice à la science de la résonance du compositeur, et replaçant l’harmonie au centre du paysage sonore des 110 mesures de la partition. Un chiffre qui ne doit d’ailleurs rien au hasard : c’est le nombre d’alexandrins du poème de Mallarmé dont s’inspire le Prélude.

Autre rareté : la version à deux pianos des Danses Symphoniques de Rachmaninoff, que le compositeur avait imaginée conjointement à la mouture orchestrale, et qu’il aurait interprétée lors d’une soirée privée en 1942 avec comme compagnon de scène non moins que Vladimir Horowitz. Cette œuvre foisonnante, directement inspirée par la vie du compositeur aux États-Unis et la nostalgie de son pays natal, aurait dû faire l’objet d’un ballet, mais la disparition de Fokine, chorégraphe présumé, en août 1942, mit un terme au projet.  

La Suite du Rosenkavalier, elle, nous plonge bel et bien dans le faste du dix-neuvième siècle sur le Vieux Continent. Deux valses viennoises, une Ouverture brillante et les explorations harmoniques déchirantes de la Présentation de la Rose et du Trio final, condensent en vingt minutes l’intrigue de l’un des opéras les plus populaires et nostalgiques du siècle dernier.