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VFO / TEODOR CURRENTZIS / MIKHAÏL PLETNEV
Tous deux emblématiques de leur génération, Teodor Currentzis et Mikhaïl Pletnev unissent leurs forces dans un programme dédié à Chostakovitch et Tchaïkovski, avec notamment une œuvre rare et méconnue : la Fantaisie de concert pour Piano et Orchestre.
Programme
Entracte
DMITRI CHOSTAKOVITCH (1906-1975)
Distribution
- Verbier Festival Orchestra
- Teodor Currentzis direction
- Mikhaïl Pletnev piano
Premier véritable opéra de Tchaïkovski, Le Voïévode contient déjà en germe les caractéristiques qui feront du compositeur de Casse-Noisette le plus grand esprit de sa génération : lyrisme d’une extraordinaire intensité, capacité à nous transporter dans un ailleurs musical (ici, l’ambiance rappelle La Nuit sur le Mont Chauve) et un goût pour les mélodies à consonance russophiles.
Quatrième concerto pour piano officieux du compositeur, la Fantaisie de concert pour piano et orchestre eut pourtant un succès considérable lors de sa création, avant de disparaître mystérieusement des scènes internationales. L’énigmatique indication Quasi Rondo du premier mouvement met en évidence une tentative d’émancipation des formes traditionnelles du genre, le morceau portant l’esprit festif du Rondo plus que la lettre de ce dernier. Le deuxième mouvement, Contrastes, pousse plus loin encore l’interrogation, s’ouvrant sur une cadence mélancolique, avant que le violoncelle solo ne se joigne au piano dans un épisode chambriste rare dans le genre du Concerto.
On a beaucoup commenté le contexte de composition de la Cinquième Symphonie de Chostakovitch, le compositeur étant alors au pire de ses relations avec le régime stalinien suite à l’annulation de sa Quatrième Symphonie et de son opéra Lady Macbeth de Mtsensk. Au-delà du mythe, il faut apprécier dans ce chef-d’œuvre de la production symphonique de Chostakovitch les influences mahlériennes, le sens du tragique, et l’intelligence de l’orchestration, propulsant l’œuvre au panthéon des grandes symphonies du siècle dernier.