fbpx
Header image of page : LEONIDAS KAVAKOS / ILYA GRINGOLTS / APOLLON ENSEMBLE
musique de chambre

LEONIDAS KAVAKOS / ILYA GRINGOLTS / APOLLON ENSEMBLE

Bach

Trois ans après une intégrale des Sonates et Partitas qui fait date, Leonidas Kavakos est de retour avec un enregistrement des Concertos du Cantor de Leipzig, fruit d’une exploration de ce répertoire avec des archets d’époques diverses. Il est ici rejoint par Ilya Gringolts, et accompagné par l’Apollon Ensemble.

Programme
JOHANN SEBASTIAN BACH (1685-1750)
Concerto pour violon en la mineur BWV 1041
Concerto pour violon en mi majeur BWV 1042
Concerto pour deux violons en ré mineur BWV 1043

Entracte

JOHANN SEBASTIAN BACH
(1685-1750)
Concerto pour violon en sol mineur BWV 1056
Concerto pour violon en ré mineur BWV 1052R

Les Concertos pour violon de Bach : un répertoire qui « nous transporte à l’endroit où toute âme humaine aimerait se trouver », d’après Leonidas Kavakos lui-même. Pour son dernier enregistrement paru chez Sony Classical, le maître grec développe une vision dansante et enjouée, restant à bonne distance d’un pathos malvenu, de ce répertoire d’importance et pourtant pas assez reconnu à sa juste valeur. Ainsi le mouvement lent du Concerto en La Mineur, où Kavakos saisit la profonde humanité de ces courtes phrases, déclamées comme des soupirs heureux. Dans le Concerto en Ré Mineur, c’est un Bach plus virtuose qui s’exprime, avec ses nombreuses arabesques dont Kavakos transcrit le dessin sans détours, soulignant simplement ça et là les accents déplacés qui donnent à cette partition son sel. Dans le Concerto en Mi Majeur, le phrasé de l’Apollon Ensemble souligne les articulations extrêmement bondissantes du premier mouvement, lui rendant son caractère printanier plein d’une vigueur juvénile. C’est au contraire avec un legato plus souple et chanté que Kavakos conçoit le Concerto en Sol Mineur, nous rappelant ce que ce répertoire doit à l’école italienne de violon, et son rapport déjà consommé à l’art lyrique. Le Double Concerto, avec Ilya Gringolts, doit au contraire tant à la danse que Balanchine en fera un ballet dans les années 1940. Nul doute que Kavakos et Gringolts, éminents complices de l’archet, sauront en explorer les subtils sursauts mélodiques.