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VFCO / KLAUS MÄKELÄ / SERGEI BABAYAN / DANIIL TRIFONOV
1914, 1945 : les dates de la Cinquième Symphonie de Sibelius et du Concerto pour deux Pianos de Bartók marquent les frontières des déchirements qui frappèrent le premier vingtième siècle. Pour les interpréter, Klaus Mäkelä, compatriote de Sibélius, et les pianistes Sergei Babayan et Daniil Trifonov.
Programme
Entracte
JEAN SIBELIUS (1865-1957)
Distribution
- Verbier Festival Chamber Orchestra
- Klaus Mäkelä direction
- Sergei Babayan piano
- Daniil Trifonov piano
L’un exilé aux États-Unis et marqué par la séparation avec son pays natal, l’autre se battant pour l’indépendance de son pays ; Bartók comme Sibelius se font ici les porte-étendards des artistes confrontés à la violence de leur temps. De façon symbolique, Bartók, qui avait pour habitude de jouer avec sa femme à deux pianos, compose son Concerto alors que les conditions financières sont de plus en plus difficiles, et que son mécène lui a retiré l’un de ses deux pianos de son domicile. Il ne fallait pas moins que la complicité des inséparables Sergei Babayan et Daniil Trifonov pour s’emparer d’une partition chargée à plus d’un titre du poids de l’histoire.
La Cinquième Symphonie de Sibelius, elle, a également été composée alors que le compositeur était sujet à de graves préoccupations financières ainsi qu’à des inquiétudes pour son pays, qui s’engageait bientôt dans la guerre d’indépendance. Le compositeur répond à ces deux interrogations par une seule réponse : l’extase devant la beauté de la nature finlandaise, élément de catharsis intérieure comme de célébration du patrimoine national. Ainsi le Finale, évoquant l’envol de 16 cygnes vécu un jour d’avril 1914, est-il à la fois élan libérateur de l’âme humaine et du pays face au joug étranger.