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DANIIL TRIFONOV
La virtuosité méphistophélique de Daniil Trifonov et son appétence pour la musique russe ne doit pas faire oublier sa soif insatiable de nouveaux répertoires. En plus de Tchaïkovski et Chopin, il jette ici son dévolu sur la Sonate de Samuel Barber, à la trame aussi variée qu’intriguante.
Programme
FRÉDÉRIC CHOPIN (1810-1849)
Entracte
SAMUEL BARBER (1910-1981)
PIOTR ILYITCH TCHAÏKOVSKI (1840-1893)
Distribution
- Daniil Trifonov piano
Publié après sa mort, l’op. 80 de Tchaïkovski illustre parfaitement la carte d’identité dramatique du compositeur d’Eugène Onéguine ; une ouverture triomphante, un deuxième thème mélancoliquement languissant, un rythme de mazurka comme matrice un savoureux Andante, des prémices dans le Scherzo de la première Symphonie « Rêves d’Hiver », font de cette œuvre une découverte mémorable pour tous les amateurs du compositeur russe. En seconde partie, la suite de La Belle au Bois Dormant traduit au clavier tous les bruissements et scintillements de la partition orchestrale, depuis le spiccato délicat des violons jusqu’aux soupirs langoureux du trio d’anches.
On ne présente plus les Valses de Chopin, mais on a à cœur de savoir de quelle manière Daniil Trifonov, reconnu pour la délicatesse de son rubato, orientera ces dernières, tant leur esprit improvisé se prête à la multiplicité des interprétations.
Plus rare est la première Sonate de Barber. Le compositeur de l’Adagio pour Cordes y alterne habilement technique dodécaphonique et coloris impressionnistes, balancements entre métriques binaire et ternaire, et une complainte que le biographe du compositeur qualifiait de « mouvement le plus tragique de tous ceux que Barber a écrits ».