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musique de chambre

RENAUD CAPUÇON / GAUTIER CAPUÇON / MARTHA ARGERICH

Haydn, Chostakovitch, Mendelssohn

Depuis bien des années, Renaud et Gautier Capuçon forment avec la légendaire Martha Argerich un ensemble incontournable, qui nous font l’honneur de collaborer une nouvelle fois lors de cette édition 2025 du Verbier Festival.

Programme
JOSEPH HAYDN (1732-1809)
Trio pour piano et cordes N° 39 Hob. XV:25 «Tzigane »

DMITRI CHOSTAKOVITCH
(1906-1975)
Trio pour violon, violoncelle et piano N° 2 en mi mineur op. 67

Entracte

FELIX MENDELSSOHN
(1809-1847)
Trio pour piano, violon et violoncelle N° 1 en ré mineur op. 49

Le Trio N° 39 de Haydn est original à plus d’un titre : outre les influences populaires qui lui ont valu son sous-titre de «Tzigane », il s’affranchit de la traditionnelle forme sonate pour développer une cantilène printanière, où les cordes se greffent l’un après l’autre à une ligne de piano épurée. 

Quant au Deuxième Trio de Chostakovitch, il synthétise quelques unes des plus belles techniques de la musique romantique et moderne : la forme cyclique (avec le dramatique retour du thème introductif des premiers et troisièmes mouvements dans le Finale), le recours à l’imaginaire populaire (la mélodie qui ouvre le mouvement lent pourrait facilement être prise pour un chant populaire des pays de l’Est), auxquelles Chostakovitch adjoint son éternel sens du tragicomique, de l’humour grinçant et de la répétition. À ce titre le martèlement, dans le Finale, du court motif de cinq notes qui hantait déjà l’intégralité du mouvement semble donner une nouvelle définition de la représentation de la folie en musique.  

Rien de tel dans le non moins légendaire Premier Trio de Mendelssohn : avec un sens de la rhétorique méthodiquement éprouvé, le prodige de Leipzig mène les auditeurs, à partir d’une mélodie bouillonnante exposée au violoncelle, à travers une forme musicale pensée en un seul souffle, canalisant une formidable énergie créatrice avec une rare économie de moyens, annonçant en cela ses derniers chef-d’œuvres, le Quatuor op. 80 en premier lieu. Une œuvre qui fit la renommée de bien des ensembles, du Beaux-Arts Trio au trio Rubinstein-Heifetz-Piatigorski, ici repensée au prisme de la complicité de vingt années de partenariat sur scène et en coulisses avec ces 3 trois interprètes majeurs du Verbier Festival.