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VFJO / GÁBOR TAKÁCS-NAGY / ANASTASIA KOBEKINA
L’énergie pétillante et le lyrisme solennel d’Anastasia Kobekina ont apporté un vent de fraîcheur dans le monde du violoncelle. Elle nous revient avec les Variations Rococo de Tchaïkovski, la Huitième Symphonie de Dvořák étant présentée en seconde partie de programme par le Verbier Festival Junior Orchestra dirigé pour la première fois par Gábor Takács-Nagy.
Programme
ANTONÍN DVOŘÁK (1841-1904)
Concert sans entracte
Distribution
- Verbier Festival Junior Orchestra
- Gábor Takács-Nagy direction
- Anastasia Kobekina violoncelle
Les Variations Rococo ont une place à part dans le paysage du concerto pour violoncelle. Cela tient sans doute à sa forme volontairement nostalgique, qui doit tant à Mozart auquel Tchaïkovski vouait une véritable vénération. C’est aussi sans doute parce que malgré cette unité esthétique relative, le compositeur nous emporte malgré tout dans une exceptionnelle variété de styles, le soliste, extrêmement sollicité, changeant pour ainsi dire de masque à chaque coin de la partition -ces changements de rôles étant, selon les dires des violoncellistes, la principale difficulté de l’œuvre, bien loin devant les fameuses redoutables octaves de la variation finale.
La Huitième Symphonie de Dvořák est surnommée « Tchécoslovaque », comme un clin d’œil involontaire à la fameuse symphonie « du Nouveau Monde » qui lui fera suite. Bien loin des tempêtes de l’âme souvent associées au romantisme tardif, cette œuvre est pour Dvořák celle du calme méditatif, à la rigueur d’exaltation épique ; c’est une oeuvre profondément positive, comme en atteste sa rassurante tonalité de Sol Majeur. Empruntant pour beaucoup au genre de la rhapsodie, le Finale se déploie de rythmes de bacchanale tuttis en épisodes solistiques, avec en particulier une intervention de la flûte solo que Brahms n’aurait pas reniée.