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symphonique

VFCO / GÁBOR TAKÁCS-NAGY / ANTOINE TAMESTIT / MARTIN FRÖST

Haydn, Bruch, Schumann

Concerto de Bruch, la tumultueuse Deuxième Symphonie de Schumann complétant le programme sous la direction de Gábor Takács-Nagy.

Programme
JOSEPH HAYDN (1732-1809)
Symphonie N° 101 en ré majeur Hob. I:101 « L’horloge »

MAX BRUCH
(1882-1937)
Concerto pour clarinette, alto et orchestre en mi mineur op. 88

Entracte

ROBERT SCHUMANN
(1810-1856)
Symphonie N° 2 en do majeur op. 61

À l’époque de la composition de la Symphonie N° 101, Haydn est une star dont la réputation dépasse le cadre de la musique classique. Chacune de ses créations est un événement, s’appuyant sur des effectifs gigantesques ou des procédés instrumentaux inédits. C’est le cas de cette symphonie, où l’on peut entendre le fameux rythme obstiné des cordes en pizzicato ayant donné son titre à l’œuvre. La création de l’œuvre par un orchestre de 60 musiciens (un effectif énorme pour l’époque) fut un nouveau succès grandiose pour le compositeur, achevant de le consacrer comme père de la symphonie.  

Max Bruch est de ces compositeurs qui ont refusé de céder aux sirènes de leurs temps, continuant de composer dans un style délibérément classique, alors que l’évolution de la musique allait à une vitesse ahurissante aux débuts de l’ère moderne. En témoigne ce Double-Concerto, forme rare héritée du Baroque, et datant de 1912, une époque à laquelle les regards se tournent vers les expérimentations de Stravinsky ou Schoenberg. En plus de mettre en valeur deux instruments souvent mis de côté par les scènes internationales, l’œuvre se distingue par ses qualités mélodiques et dramatiques, porteur d’une tendresse palpable, le dédicataire étant non moins que le propre fils du compositeur, qui était clarinettiste.  

Les drames furent nombreux dans la vie de Schumann ; en 1846, alors qu’il s’attelle à l’orchestration de sa nouvelle Symphonie, il sombre dans le dépression et souffre d’acouphènes. Paradoxalement, et à la manière de son modèle Beethoven, la Symphonie est d’une humeur triomphante, comme une façon d’annoncer la victoire de l’Homme face au Destin. Développant de nouvelles formes d’écriture en s’éloignant du clavier pour retrouver la pureté et l’abstraction du contrepoint, la Deuxième Symphonie est le premier produit de cette nouvelle manière, développant des timbres inédits et une clarté structurelle sans précédent.  

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