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musique de chambre

RENCONTRES INÉDITES VI

Brahms, Schoenberg

Ces Rencontres Inédites célèbrent le genre du sextuor à cordes à travers les chef-d’oeuvres de Brahms et Schoenberg, en associant superbe équipe de chambristes emblématiques du Verbier Festival.

Programme
JOHANNES BRAHMS (1833-1897)
Sextuor à cordes N° 1 en si bémol majeur op. 18
(Jansen, Dalene, Power, Szücs, Blendulf, Kanneh-Mason)

Entracte

ARNOLD SCHOENBERG
(1874-1951)
Verklärte Nacht op. 4
(Jansen, Brovtsyn, Ridout, Teh Engstroem, Mäkelä, Blendulf)

Aux dires des interprètes de Brahms, ses Quintettes et Sextuor à cordes constitueraient pour lui la formation idéale, celle où le compositeur trouverait l’équilibre miraculeux entre largesse du spectre sonore et intimité de la musoque de chambre. Il faut dire que l’écriture du premier Sextuor à Cordes, avec tous ses mélismes dans les voix intermédiaires, décrit un paysage sonore, avec toutes ses subtiles nuances de couleurs et ses éphémères éléments de détail, autant qu’il développe un discours musical. Extrêmement varié dans ses textures et ses propositions, du célèbre thème et variations faisant office de mouvement lent à la scène toute pastorale du troisième, il laisse à chaque interprète la possibilité d’exprimer la particularité de sa sonorité sans troubler le discours des autres. 

Il y a un peu de Brahms dans la Nuit Transfigurée de Schoenberg, mais surtout, beaucoup de Wagner ; la prouesse du jeune compositeur viennois ayant été d’opérer la synthèse de ces deux traditions réputées irréconciliables. Ici, les textures se font plus orchestrales, l’esthétique s’éloigne parfois de la ligne mélodique pure pour donner dans le frisson de la matière sonore. Mais l’époque de la Nuit Transfigurée est aussi celle de l’âge d’or d’une certaine école du violon et des autres instruments à cordes ; une école dont les violonistes, altistes et violoncellistes réunis pour ce concert sont les dignes héritiers.